Les barrages algériens ne débordent pas. Loin de là. Ils connaissent un taux de remplissage d’à peine 37%, ce qui fait craindre une année agricole catastrophique et une grave pénurie d’eau l’été prochain.
Selon un communiqué du ministère des Ressources en eau rendu public ce lundi, les barrages de l’Ouest et de la région du Chélif sont remplis à 22%, contre seulement 18,33% pour ceux du Centre. Ceux de l’Est sont, par contre, mieux lotis avec un taux de remplissage de 61,92%.
Pour pallier le déficit, la même source assure qu’il est prévu le creusement de 700 puits, dont, selon elle, 320 sont déjà en service. Elle ajoute que d’autres instances ont lancé un programme de 1200 puits, dont 577 déjà achevés.
Concernant la wilaya d’Alger, la même source affirme que trois programmes d’urgence ont été lancés en 2020, par le ministère des Ressources en eau, son démembrement au niveau de la capitale et la wilaya. Au total, il est question de 217 puits, dont 171 en cours d’exploitation.
R.I.