Les négociations du groupe pétro-gazier public, Sonatrach, avec ses clients pour l’augmentation des prix du gaz exporté, ont été achevées pour la plupart des partenaires. D’autres accords, concernant le reste de ses clients, seront conclus prochainement.
En effet, selon le P-DG du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, des accords de réviser des prix du gaz naturel algérien, ont été signés avec six partenaires, en attendant de poursuivre les négociations avec les cinq autres.
S’exprimant en marge d’une cérémonie de signature de plusieurs accords entre Sonatrach et le groupe italien ENEL ce mercredi, Hakkar a fait savoir qu’il avait été convenu de revoir les prix d’achat du gaz naturel avec six partenaires sur onze.
Selon le P-DG de Sonatrach, « les négociations avec le partenaire espagnol Naturgy sur la nouvelle tarification, ont pris fin et un accord sera conclu dans les tout prochains jours ».
Hakkar a indiqué, au sujet de la possibilité d’augmenter le volume des exportations du gaz naturel vers le marché espagnol, que « la capacité du gazoduc Medgaz reliant l’Algérie et l’Espagne, estimée à 11 milliards M3/an, était exploitée en entier ». Il a affirmé également, que son groupe honore aujourd’hui ses contrats à 100% avec la partie espagnole.
Signature d’un accord avec le groupe italien ENEL
Par ailleurs, le même responsable a expliqué que les accords signés mercredi avec le groupe italien ENEL et sa filiale en Espagne ENDESA, concerne la révision des cours du gaz naturel exporté aussi bien vers l’Italie que vers l’Espagne. « Aujourd’hui le marché international du gaz connait une hausse surprenante des prix », a-t-il affirmé.
Ainsi, les accords conclus concernent également « l’augmentation des quantités de gaz destinées à ces clients, notamment l’Italie, tout en convenant des quantités supplémentaires de gaz naturel à exporter en 2023 et 2024 ».
Ces accords sont l’aboutissement de plus de six mois de négociations, a assuré Hakkar, affirmant que les nouveaux prix et les volumes supplémentaires « restent confidentiels ».
Pour le représentant du groupe ENEL, Claudio Machetti, la formule du contrat de longue durée représentait, pour la partie européenne, « la meilleure formule à même de contribuer à la stabilité des approvisionnements ».