Le projet de la route transsaharienne, qui est arrivée à un stade avancé, contribuera aux échanges commerciaux entre les pays africains qu’il traverse. Un gain considérable est attendu pour les marchandises qui transiteront par cette route.
En effet, selon le P-DG de la Société Algérienne d’Etudes d’Infrastructures publiques, Ali Chakroun, « la route transsaharienne, qui est une artère économique par excellence, permettra de réduire la facture de transport élevée, qui représente désormais environ 50% de la valeur des marchandises, jusqu’à 30% ».
S’exprimant ce mardi sur les ondes de la radio nationale, Chakroun, a précisé que le projet de route transsaharienne permettrait un développement durable dans le continent africain, notamment avec la disponibilité des états membres sur diverses ressources naturelles.
Il a confirmé que le projet est achevé au niveau des pays du Sahel, qui peuvent exploiter cette route, qui vise à réaliser l’intégration régionale et économique d’une part, et à renforcer la coopération afro-européenne d’autre part.
La partie algérienne est équipée de moyens technologiques
Ali Chakroun a révélé que la partie algérienne est équipée de la nouvelle technologie et de fibres optiques, notant que des études ont été réalisées pour équiper la route d’espaces de repos et d’espaces commerciaux qui seront soutenus par des programmes supplémentaires à l’avenir, afin d’assurer le confort des usagers de la route.
Pour le P-DG, le défi aujourd’hui est de trouver des mécanismes d’entretien de la route et des aménagements pour assurer la qualité des déplacements, tout en assurant la sécurité le long du réseau concerné.
Passant en revue le chemin à parcourir pour chaque pays, l’invité de la radio nationale a souligné l’engagement de tous les États membres à concrétiser le projet, à l’exception de quelques tronçons courts sur lesquels les travaux seront achevés, comme le Mali et le Tchad, pour des raisons de sécurité.
Rappelons que le ministre des Travaux publics, Kamel Naceri, a annoncé hier lors de la 73ème session du Comité de liaison routière transsaharienne au niveau ministériel, en présence des pays concernés par le projet, la Tunisie, le Niger, le Mali, Nigeria et Tchad, que « le pourcentage des travaux liés à l’achèvement du projet de route transsaharienne a atteint des stades avancés, puisque 90 % ont été achevés ».