La réduction de l’Impôt sur le Revenu Global (IRG), appliquée au début de l’année pourrait être revue de nouveau. Ce qui permettra l’augmentation des salaires, notamment pour les faibles revenus.
Selon la directrice générale des Impôts, Mme Amel Abdellatif, cette deuxième révision du barème de l’IRG, est conditionnée par « l’élargissement de la population ciblée par la fiscalité ». Dans ce cas de figure, « il faut passer par ce qu’on appelle l’inclusion fiscale », a-elle-fait savoir ce dimanche, lors de son passage à la radio nationale.
Pour Mme Abdellatif, « il faut tout revoir ». Un équilibre en termes de recettes fiscales doit être assuré, a-t-elle expliqué en ajoutant que cette opération fera plus profiter les bas et moyens salaires.
Concernant la réduction de l’IRG, opérée au début de 2022, en application du texte de loi relatif à la loi de Finances actuelle, la DG des impôts a fait savoir que cette baisse a été appliquée en deux temps. « Dans une première étape ont a exonéré carrément les salaires égaux ou inférieurs à 30 mille dinars. Par la suite, on a prévu un abattement pour les salaires entre 30 et 35 mille dinars », a-t-elle expliqué.
Outre la révision sur les salaires, Mme Abdellatif a rappelé que les retraités ont également eu droit à une révision de l’abattement. Elle précise que cette opération a concerné les pensions de retraites variaient entre 40 à 45 mille dinars. « De même pour les revenus perçus par les personnes aux besoins spécifiques », a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, la DG des Impôts a indiqué que le niveau de l’investissement va favoriser la collecte de la fiscalité. « Avec la diversification de l’économie, nous arriverons à mobiliser beaucoup plus de ressources », a-t-elle indiqué, en ajoutant que pour ça « il faut réfléchir sur d’autres mécanismes ».
Dans ce sens, Mme Abdellatif a souligné que pour mobiliser des ressources, il faut élargir l’assiette fiscale ». Elle a assuré qu’« en dépit de la fiscalité pétrolière, on mise toujours sur la fiscalité ordinaire».
Rappelons que selon le barème appliqué depuis cette année, en comparaison avec l’ancien barème, un salaire mensuel imposable de 40.000 DA, à titre d’exemple, sera soumis à un IRG de 3.100 DA, contre 5.500 DA auparavant, soit un gain net de 2.400 DA. Pour un salaire mensuel imposable de 50.000 DA, l’IRG passera à 5.800 DA, contre 8.500 DA dans l’ancien barème, soit un gain de 2700 DA.