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Secteur pharmaceutique : le Président de l’Unop dénonce l’exigence d’une «attestation de régulation»

Par Salim Benalia
19 octobre 2020
Secteur pharmaceutique : le Président de l’Unop dénonce l’exigence d’une «attestation de régulation»

La dernière mesure exigée pour les importations du secteur pharmaceutiques -Produits finis et intrants- telle que promulguée par le département de Lotfi Benbahmed, passe pour être très impopulaire dans le milieu des professionnels du médicament.

Ils sont, en effet, nombreux à dénoncer l’« attestation de régulation », un document devenu nécessaire dans le dossier de domiciliation déposé au niveau des banques. Les producteurs en pharmacie estiment que cette attestation vient alourdir leurs opérations d’import, notamment en cette période de crise sanitaire, où, le temps de réponse devient une denrée précieuse.

Le Docteur Abdelouahab Kerrar, Président de l’Unop (Union nationale des opérateurs de la pharmacie), signale que le secteur de la pharmacie qui est déjà suffisamment encadré, est pris de court par cette mesure. « On comprend donc que les opérateurs concernés soient surpris et ne saisissent pas vraiment la signification d’une nouvelle autorisation administrative qui vient se surajouter à des procédures antérieures déjà bien établies et éprouvées de longue date », a-t-il fait savoir.

« L’Unop s’est positionnée à de multiples reprises et depuis longtemps par rapport à la question de la réduction de la facture d’importation », poursuit le Docteur Kerrar.

« Nous sommes conscients que notre pays traverse une crise financière sévère et nous comprenons donc parfaitement que le gouvernement veuille réduire l’importation de produits pharmaceutiques. Mais cela ne devrait pas se faire au détriment de la prise en charge de la demande de soins. Il s’agit selon notre compréhension de rationaliser et non de rationner », a souligné le Président de l’Unop.

Pour lui, les restrictions sur l’approvisionnement en produits pharmaceutiques ne devraient intervenir que bien après d’autres besoins moins prioritaires. Le Docteur Kerrar rappelle, par l’occasion, que les importations d’un produit aussi nocif que le tabac ne sont soumises à aucune restriction et coûtent au pays des centaines de millions de dollars annuellement.

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