Invité de la Radio nationale chaine I ce dimanche, le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali, est revenu sur un certain nombre de sujets liés à son secteur qui ont défrayé la chronique ces derniers jours, notamment en ce qui concerne le secteur automobile.
A commencer par le « gel » de l’entrée en vigueur de la loi sur l’importation de véhicules d’occasion dite « de moins de trois ans ». En effet, cette mesure tant attendue, promise par le gouvernement, vient d’être mise entre parenthèses pour le moment. Une temporisation qui n’est pas pour plaire à tout le monde.
Selon le ministre, ce dossier est toujours à l’étude et pourrait faire l’objet d’une relance à moyen terme. » Nous avons procédé au gel de cette mesure, que nous relancerons après les réformes financières et économiques en cours, afin de permettre au consommateur algérien d’acheter un véhicule à un prix raisonnable, au taux de change officiel. » A-expliqué Ait Ali.
Poursuivant son propos, le ministre a révélé que certains réseaux et bandes organisés « n’attendent que de pouvoir envoyer leur camelote en Algérie ».
Par ailleurs, le ministre a également déclaré que l’importation de nouveaux véhicules dépend de la conformité des dossiers déposés par les opérateurs, au nouveau cahier des charges. « Nous laisserons cette filières ouverte à quiconque souhaite l’exploiter », a-t-il souligné.
Lors de son intervention à la radio, Ferhat Ait Ali a également évoqué le nouveau code d’investissement, qui selon lui, « offrira davantage de garanties quant à la transparence nécessaire à l’étude des dossiers », en ajoutant que la nouvelle loi « attribuera des prérogatives élargies à l’Agence National de Développement de l’Investissement (ANDI) ».
» Les incitations et exonérations fiscales seront régies par un barème qui en déterminera les bénéficiaires », a-t-il révélé.