La situation du groupe privé spécialisé en agroalimentaire Amor Benamor se complique davantage. Les pouvoirs publics semblent vouloir fermer toutes les portes à cette entreprise, qui emploie plus de 1000 personnes.
En effet, les chaines de production des unités du groupe n’ont pas repris le travail le mois de janvier dernier, comme souhaité et programmé par la direction de l’entreprise. En cause, une décision de justice ordonnant le gel tous les comptes bancaires de la société et ses filiales, ainsi que l’interdiction au bateau de blé importé du Canada d’accoster au port d’Annaba, a-t-on appris d’un cadre du groupe.
Des mesures qui ont fait plonger toutes les filiales du groupe benamor dans l’incertitude. ‘’Tout est à l’arrêt. Rien ne fonctionne dans toutes les unités du groupe. Nous n’avons la matière première ni l’accès aux comptes bancaires du groupe’’, indique-t-il.
Les salariés sont la première victime de ces mesures qui font suite aux enquêtes déclenchées par la justice, déplore notre contact. ‘’Les travailleurs n’ont pas pu toucher leur salaire du mois de janvier. Idem pour les sous-traitants, et à leur tête les agriculteurs qui n’ont pas pu avoir leurs chèques’’, dit-il.
Une réaction des travailleurs avant la fin de la semaine
Les travailleurs du groupe ne comptent pas rester bras croisés face cette situation. Ils envisagent de tenir des assemblées générales pour décider des actions à entreprendre, en vue de sauver leurs emplois désormais, sérieusement menacés.
Selon le confrère El Watan, la justice a déjà désigné un administrateur qui prendra ses fonctions cette semaine.