Le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO) a appelle à l’application de textes de loi permettant aux pharmacies d’officines d’assurer certains soins et le suivi des patients.
Selon le vice-président national du SNAPO, le Dr Chafik Rahem, qui s’est exprimé ce mardi sur les ondes de la Radio nationale, cette pratique est conforme à ce que préconisent l’Organisation mondiale de la santé et la Fédération internationale des pharmaciens. De son point de vue, cela peut également permettre de « réduire la facture sanitaire et l’afflux vers les structures hospitalières ».
A ce propos, le syndicaliste a rappelé qu’il existait quelques 12 000 pharmacies sur le territoire national, estimant que celles-ci « constituent un maillon indispensable dans la chaîne des services sanitaires ». Pour cette raison, pense-t-il encore, « il faut leur permettre d’élargir leur champ d’activité et ne pas les confiner uniquement à l’opération de vente de médicaments ».
Par ailleurs, le vice-président du SNAPO a salué la rédaction d’un cahier des charges pour l’importation des médicaments, présenté récemment au Conseil du gouvernement, expliquant que celui-i contenait une liste de quelques 2400 médicaments dits essentiels, avec de nouvelles obligations aussi bien pour les importateurs que pour les fournisseurs. Parmi ces obligations, Dr Rahem a cité, à titre d’exemple, une clause concernant la prise en charge des quantités de médicaments périmés.