Un mouvement de grève organisé la Fédération nationale des cheminots, a eu lieu ce mardi 9 mars pour « protester contre le licenciement de cinq de leurs collègues d’Annaba, rapport le quotidien El Khabar.
La grève des cheminots a causé des perturbations sur plusieurs lignes, notamment au niveau de la banlieue algéroise.
La direction générale de la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF) a qualifié ce mouvement de grève d' »illégal » et précise que » suite à l’arrêt d’un certain nombre de personnels roulants de l’entreprise, une perturbation a été enregistrée la matinée de ce mardi 9 mars 2021, dans la circulation des trains dans certaines lignes, notamment dans la banlieue d’Alger ».
la SNTF au creux de la vague !
Hier, l’entreprise publique a affirmé qu’elle « traverse une situation délicate ces derniers temps, face à de grands défis qui doivent être relevés avec toute la sincérité et la responsabilité ».
Dans un communiqué publié trois semaines auparavant, la SNTF a rassuré ses employés « quant à la préservation et le maintien de leurs acquis socioprofessionnels ». La situation de l’entreprise ne rassure pas les travailleurs, a indiqué lundi un syndicaliste de l’entreprise, sur les réseaux sociaux.
« Un audit interne a été lancé au niveau de toutes les directions et services, dans le but d’examiner et d’évaluer leur respect des règles et procédures de gestion et d’apporter les améliorations et corrections nécessaires pour assurer une performance optimale », a informé, de son côté, la SNTF.
L’entreprise ajoute que ce « processus d’audit a déjà révélé de nombreuses lacunes et abus qu’elle s’efforce de corriger conformément à ce que la loi stipule et à ce qu’impose la responsabilité envers les travailleurs et envers l’entreprise ».