La compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, a annoncé une augmentation des prix de vente officiels du gaz de pétrole liquéfié (GPL) pour le mois de février. Cette hausse, qui varie entre 1,6 % et 7,1 % par rapport au mois de janvier, est principalement due à la montée des cours du pétrole et à une pénurie d’approvisionnement en GPL sur le marché mondial.
Selon une publication de l’agence Reuters, Sonatrach a relevé le prix du propane de 15 dollars, le portant à 565 dollars la tonne, tandis que le prix du butane a augmenté de 40 dollars, atteignant ainsi 600 dollars la tonne. Ces ajustements reflètent les fluctuations des marchés internationaux et les tensions actuelles sur les ressources énergétiques.
Les prix fixés par Sonatrach servent de référence pour la région méditerranéenne et la mer Noire, incluant des pays comme la Turquie. Cette influence régionale souligne l’importance stratégique de la compagnie algérienne dans le secteur énergétique.
Le propane et le butane, deux composants majeurs du GPL, se distinguent par leurs points d’ébullition respectifs. Le GPL est largement utilisé comme carburant pour les véhicules, pour le chauffage domestique, et comme matière première dans l’industrie pétrochimique. Cette augmentation des prix pourrait donc avoir des répercussions sur plusieurs secteurs économiques, tant au niveau national qu’international.
Cette décision de Sonatrach intervient dans un contexte mondial marqué par une forte demande en énergie et une volatilité des prix des hydrocarbures. Les experts prévoient que cette tendance à la hausse pourrait se poursuivre dans les prochains mois, en fonction de l’évolution des marchés et des tensions géopolitiques.
Les consommateurs et les industriels sont invités à anticiper ces changements, tandis que les autorités surveillent de près l’impact de ces ajustements sur l’économie locale et régionale.
N.N