La compagnie Sonatrach n’a pas réagi officiellement en apportant des précisions au sujet de cette question.
« Sonatrach ne va céder aucune part de son capital ou de celles de ses filiales aux opérateurs étrangers mais uniquement des parts sur des permis d’exploration et de production dans certaines zones», a déclaré, à Maghreb Emergent, l’ancien patron du groupe public et ancien ministre de l’énergie, Abdelmadjid Attar.
Selon lui, les derniers propos du vice-président chargé de l’exploration et de la production à Sonatrach, Salah Mekmouche « ont été mal interprétés par la presse».
Selon Abdelmadjid Attar, c’est le mot « entité » employé par le représentant du groupe public, lors de son intervention dernièrement sur la Radio nationale, qui a donné lieu à une mauvaise interprétation.
Revenant au vif du sujet, l’ancien patron de Sonatrach signale que «la compagnie nationale n’a jamais vendu ses parts sur les permis relatifs à certains périmètres auparavant» ajoutant que «cette pratique est courante entre les firmes étrangères opérant en Algérie».
« La cession des parts ne nécessite pas le passage par un appel d’offres et peut se faire entre les compagnies elles-mêmes », ajoute Abdelmadjid Attar.
Il fera remarquer, au passage, que toute transaction de ce genre doit au préalable être approuvée par Alnaft (Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures).
Il y a lieu de signaler que les déclarations du vice-président de Sonatrach ont soulevé de nombreuses interrogations. La compagnie, quant à elle, n’a pas réagi officiellement pour apporter des précisions au sujet de cette question.