D’après le même responsable de nombreux pays ont adopté cette mesure pour attirer davantage d’investissements.
« Le groupe pétrolier national, Sonatrach, négociera prochainement des cessions de parts, et ce pour attirer plus d’investissement étranger direct (IDE) ». C’est qu’a révélé, lundi sur les ondes de la Radio nationale, Salah Mekmouche, vice-président chargé de l’exploration et de la production à Sonatrach.
Selon lui, « c’est le ministre de l’énergie Mustapha Guitouni qui a étudié la question et a donné son autorisation » pour sa mise en application. Une déclaration qui peut, d’ailleurs, surprendre l’opinion publique, étant donné le statut de la Sonatrach qui gère un secteur de souveraineté nationale.
Selon le même responsable, « l’Etat peut négocier aussi des cessions de parts de Sonatrach ou carrément un changement de contrôle de certaines entités, ici en Algérie ». Et d’ajouter que cette décision est, de toutes manières, prévue dans la loi sur les hydrocarbures. Il dira aussi que beaucoup de pays ont appliqué cette mesure « afin d’attirer plus d’investissements ». De plus, « on a vu que la loi actuelle était un peu restrictive pour les partenaires. C’est l’avis des partenaires qu’on a écouté. On en a tenu compte, et on mettra en application une loi assurant un partenariat gagnant-gagnant avec tous les partenaires », a-t-il déclaré.