Le sous-directeur du développement des filières végétales au ministère, Amokrane Hadj Said, a déclaré à l’APS que la filière de la tomate industrielle a enregistré des « performances records » au cours des dernières années, notamment lors de la dernière campagne qui s’est soldée par une production nationale de plus de 23 millions de quintaux.
Le responsable a relevé, à ce titre, l’existence de cinq pôles principaux de production en Algérie, à savoir Skikda, El Tarf, Guelma, Annaba et Ain Defla, en plus de quelques pôles émergeants, tels que Chlef.
Grâce à l’augmentation de la production de la tomate industrielle, l’Algérie a réussi à atteindre « une autosuffisance » en matière de double et de triple concentré de tomate, a révélé M. Hadj Said.
Après avoir réduit les importations de ces deux produits, à partir de 2018, l’Algérie a arrêté de les importer depuis 2020, permettant une économie en devise qui dépasse les 40 millions de dollars par an, a-t-il fait savoir.
Ces deux produits ont connu, pour leur part, une « envolée » de production, avec une production de triple concentré passant de 9.000 tonnes en 2013 à plus de 70.000 tonnes en 2021, a expliqué le responsable du ministère.
La production de la tomate industrielle s’est élevée à plus de 23 millions de quintaux en 2021, enregistrant une croissance de plus de 17% par rapport à l’exercice précédent, ce qui a permis à l’Algérie d’assurer son autosuffisance en double concentré et triple concentré de tomate, a indiqué un responsable du ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
Le responsable a rappelé que lors de la saison 2020, cette production s’était établie à 19 millions de quintaux, soit plus de 17% de moins que la récolte de 2021.
Toujours en termes de performances, M. Hadj Said a évoqué l’amélioration de la productivité avec un pic qui a atteint les 1.300 quintaux/hectare à Ain Defla, avec un rendement national qui avoisine les 800 quintaux/ha en 2021, contre 500 quintaux/ha en 2013