Lors de son passage sur les ondes de la Radio chaîne I, le ministre du Transport, Lazhar Hani, a Affirmé que le Secteur ouvrira « le transport aérien domestique et étranger à l’investissement privé, en plus du transport terrestre et maritime ».
« L’ouverture de l’investissement dans le secteur du transport, tous segments confondus, est une décision politique dictée par les mutations économiques en cours », a martelé le ministre.
le ministre a souligné que cette démarche se fera conformément à « un cahier des charges bien ficelé », tout en prenant compte en considération les expériences passées, notamment dans le domaine du transport maritime qui « connaît un grand retard ».
Une rhétorique bien huilée mais la stratégie est aux abonnés absents !
Hani a également fait savoir que le « Gouvernement est en passe de revoir les politiques du secteur dans le cadre d’une nouvelle approche socio-économique induite par les mutations et les évolutions en cours dans le domaine des transports tant au niveau interne qu’externe. »
Dans ce sillage, le ministre a annoncé la création d’une nouvelle compagnie publique dédiée au transport domestique, qu’il veut « rentable », à travers l’organisation de la gestion et la qualification de la ressource humaine, tout en prenant compte du pouvoir d’achat du citoyen.
Il a annoncé, par la même occasion, que Air Algérie comptait ouvrir deux lignes en Amérique du sud et en Amérique du nord outre la ligne de Montréal qui existe déjà.
Mais derrière ce florilège d’annonces, le ministre n’a fait part d’aucune stratégie ou plan qui soit susceptible de garantir la réussite des « réformes » que le gouvernement veut introduire.
Pour la dernière fois qu’une compagnie aérienne algérienne, certes privée, a été crée, remonte aux années 2000. La « Khalifa Airways » avait alors essuyé un échec cuisant et a tout bonnement disparu au bout de quelques années seulement.
L’aéroport de Tamanrasset sera un hub régional africain
S’agissant de l’aéroport de Tamanrasset, M. Hani a assuré qu’il sera « un hub régional et complémentaire ouvert sur quelque 20 pays africains (N’Djamena, Nairobi, Johannesburg, Addis-Abeba), ce qui facilitera le transit des voyageurs et renforcera les échanges commerciaux avec les pays du continent.
Aussi, a-t-il mis en avant l’importance de la qualification de la ressource humaine et de la gestion des entreprises suivant les normes internationales.
Avec APS