La grève des conducteurs de trains est entrée ce vendredi 1er janvier 2016 dans son troisième jour. Les discussions entre la direction de la SNTF, les grévistes et leur syndicat n’ont abouti à aucun résultat.
Le Directeur général de la Société nationale des transports ferroviaires, Yacine Bendjaballah, est désabusé. »Nous avons tout fait pour normaliser la situation. Mais, apparemment, les grévistes ne se sont pas entendus avec leur syndicat pour la reprise du travail. De notre côté, en tant que ditrection générale, nous sommes prêts à discuter avec les grévistes », a-til indiqué à Maghrebemergent. Des sources syndicales des »cheminots » indiquent de leur côté que les grévistes, les conducteurs de trains, »restent inflexibles. Ils maintiennent leurs revendications »; celle de supprimer les passages à niveau non gardés. Résultat: aucune avancée dans les discussions entre le syndicat des cheminots et les grévistes jeudi en fin de journée. A AIn Naadja, la gare était ce vendredi déserte. Pas âme qui vive, hormis un gardien, et des gendarmes qui assurent la sécurité des trains. La grève avait été déclenchée mercredi par les conducteurs de trains, qui protestaient contre l’absence de passages à niveau gardés après le décès la veille d’un de leurs collègues près d’Akbou, dans la wilaya de Bejaïa, dans un accident. Cette grève a été décidée, selon un syndicaliste, pour dénoncer le manque de sécurité des trains aux passages à niveau non gardés.
Les discussions bloquent
Mardi, le conducteur d’un train desservant la wilaya de Bejaïa est mort lorsque la locomotive avait heurté un camion à un passage à niveau non gardé. ‘’Le mouvement est suivi à Alger, Oran, Constantine, Blida’’, avait indiqué le directeur général de la SNTF à Maghrebemergent. Il a précisé que des discussions ont eu lieu entre les représentants des travailleurs, leur syndicat et la direction générale mercredi. ‘’Je vais les recevoir et discuter avec eux sur cette question des passages à niveau non gardés, un de nos soucis et notre priorité pour la sécurisation du trafic ferroviaire et de la vie de nos travailleur’’, avait souligné Yassine Bendjaballah, selon lequel ‘’notre programme de développement prend en charge cette question des passages à niveau, qui doivent disparaître à l’avenir avec la mise en place de notre programme de modernisation du réseau.’’