La campagne d’arrestations menée dernièrement, par le gouvernement contre un certain nombre d’hommes d’affaires soupçonnés de corruption a été planifiée et programmée depuis des mois, dans la discrétion.
C’est ce qu’a affirmé mardi, Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale, Mohamed Fadhel Abdelkefi lors de la plénière consacrée à l’examen du Projet de loi organique N°44/2017 portant approbation de l’adhésion de la Tunisie à la Convention de Kyoto.
Cette campagne, qui s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement pour démanteler le système de corruption, a été engagée après une série de réunions consacrées à l’examen de dossiers relatifs à des personnes soupçonnées et impliquées dans des affaires de corruption, a-t-il dit, rejetant les doutes qui planent sur ses vrais motifs et son timing.
Abdelkefi a également, confirmé que les efforts et les mesures de lutte contre la corruption se poursuivront notant qu’il s’agit de tout un processus de lutte et non pas d’une mesure conjoncturelle, ou de scoop médiatique. C’est un travail continu chapoté par une direction centrale et faisant l’objet d’un suivi minutieux de la part de la présidence du gouvernement, a-t-il noté.
Il a par ailleurs, relevé que des perquisitions menées par les services de la douane tunisienne durant la période allant de janvier à mars 2017, ont permis de saisir des marchandises d’une valeur de 40 millions de dinars, outre la saisie, en 2016, de marchandises d’une valeur de 140 millions de dinars.