La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) se voit dans l’obligation de chercher un substitut pour s’approvisionner en gaz naturel à partir de l’Algérie pour satisfaire ses besoins en électricité après la décision de Petrofac d’arrêter une nouvelle fois sa production.
La société Pétrolière britannique de prospection et d’exploitation énergétique Petrofac a décidé d’arrêter momentanément sa production à partir de ce vendredi pour des raisons liées aux capacités largement dépassées des cuves de stockage de condensat.
Petrofac a expliqué dans un communiqué que ses cuves de stockage ne peuvent plus absorber de nouvelles quantités de condensat après l’interruption des opérations de transport de gaz depuis plus d’une semaine à cause de la grève des transporteurs.
La société affirme, en outre, avoir tenté de rapprocher les points de vue des chauffeurs de camions et de leurs patrons, afin de débloquer la situation avant qu’une grève sauvage ne soit déclarée par le syndicat des marins de la Sonotrak (Société Nouvelle de Transport de Kerkennah).
La suspension de la production de gaz de Petrofac qui produit près de 15% des besoins de la Tunisie en gaz devra coûter à l’Etat tunisien 200.000 Dinars par jours et mettra la STEG en difficulté, qui doit s’approvisionner en gaz naturel à partir de l’Algérie pour satisfaire ses besoins en électricité.