Le gel, en Suisse, des avoirs de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali et ses proches expire à la fin du mois de janvier en cours, a prévenu l’Organisation “I Watch”.
Dans un communiqué rendu public jeudi, l’organisation rappelle que les autorités suisses avaient déjà invité la Tunisie à accélérer le processus judiciaire relatif aux fonds, objets du litige et à rendre des jugements “exécutoires” permettant de récupérer ces fonds.
Compte tenu de la situation économique que connaît le pays et de la nécessité de financer le budget, toujours en déficit, les autorités tunisiennes se doivent d’agir, en urgence, en vue de trouver un accord avec la partie suisse sur la prolongation des délais du gel ou sur la récupération des fonds placés dans les banques suisses avant l’expiration de ces délais.
Dans ce sens, la nécessité de contacter les pays de l’Union européennes dans le but de fixer les délais de présentation des pièces justificatives et ses décisions des tribunaux pour récupérer les fonds, gelés depuis 2011.
Le gouvernement suisse avait ordonné, début 2011, le gel à titre préventif de tous les avoirs en Suisse de l’ancien président déchu et de son entourage.
I Watch appelle également à publier la stratégie adoptée par la commission chargée de suivi des dossiers de l’argent spolié, créée récemment au sein de la présidence de la République.
Les autorités suisse avait ordonné, en 2011, le gel à de tous les avoirs en Suisse de l’ancien président et de sa famille. La valeur de ces avoirs s’élève à 60 millions de francs suisses.
Ceci étant, on peut se demander si la récupération de ces fonds peut sauver l’économie tunisienne. Alors n’exagérons rien, oui c’est important de le faire, mais ils ne sous enverront pas au “paradis”, messieurs les analystes de I Watch.
Et concernant l’appel à la publication de la stratégie de la commission, c’est un non-sens de demander à une structure de dévoiler sa stratégie dans ce genre de question.