La Banque centrale de Tunisie avait prévu un taux de croissance entre 2,6% et 3% pour l’année écoulée. Les estimations actualisées du budget économique pour 2014 font état d’un taux de croissance prévisionnel de 3,8% ».
Les résultats préliminaires des comptes trimestriels publiés, jeudi, par l’Institut de la statistique, sur son site internet, montrent que le PIB S’agissant du 4ème trimestre 2013 à prix constants a enregistré une évolution de 2,3%, par rapport à la même période de 2012, mais a accusé une baisse de -0,3 %, par rapport au 3éme trimestre 2013.
Ce faible niveau de croissance est imputé par l’INS, selon les mêmes indicateurs, à la régression de la croissance du secteur de l’agriculture et de la pêche (-4,1%), au cours du 4ème trimestre de 2013, en raison de la baisse de la production de 4,1% et notamment la réduction de la récolte céréalière, de 43% (environ 13 millions de quintaux, contre près de 23 millions de quintaux, durant les deux campagnes écoulées 2011-2012). Le taux de croissance du secteur pour l’année entière, a été négatif (-4,1%).
La courbe baissière a concerné également, les industries non manufacturières (-4,2%), en raison de la régression de la production du secteur de l’extraction du pétrole et du gaz naturel (-12,8%).
A contrario, l’activité des industries manufacturières a cru de 3,1%, grâce essentiellement, à la croissance des secteurs du textile-habillement (+3,9%), des industries mécaniques et électriques (+1,2%) et des industries chimiques (+13,9%). De même, le secteur des services a bien contribué à la croissance, dans la mesure ou les services marchands ont enregistré une augmentation de 4,4% au cours du 4éme trimestre 2013, et ce en raison de l’évolution de la valeur ajoutée des secteurs du transport (+3,5%) et des télécommunications (+10%).
La croissance du secteur des services non marchands a été de 5,3%. Pour l’ensemble de l’année, les services marchands ont cru de 4,3% et ceux non marchands, de 5,8%.
La BCT avait prévu de réaliser « un taux de croissance entre 2,6% et 3% pour l’année écoulée, avec une persistance des pressions sur les équilibres financiers, sachant que les estimations actualisées du Budget Economique pour l’année 2014, font état d’un taux de croissance attendu de l’ordre de 3,8% ».