« Les sociétés de distribution s’attendent depuis longtemps à une augmentation des tarifs afin de pouvoir remplir leurs obligations aussi bien en termes d’investissement qu’en termes de charges d’exploitation ».
Une nouvelle augmentation des tarifs d’électricité et du gaz n’est pas impossible en 2018, et ce malgré le fait qu’elle n’ait pas été proposée par le projet de loi de finances pour l’année prochaine. Cette affirmation a été faite, hier sur Radio M, par Abdelaali Badache, ancien président de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG).
« Nous n’avons pas besoin d’une loi de finances pour augmenter les tarifs d’électricité et du gaz, étant donné que la réévaluation des tarifs obéit à un cadre réglementaire qui existe déjà », a expliqué l’invité de Radio M. Il a rappelé, à ce propos, l’existence d’une loi sur l’électricité et la distribution du gaz par canalisation depuis 2002.
Cette loi donne à la Creg, a-t-il ajouté, la possibilité de décider d’une augmentation des tarifs sur la base de demandes susceptibles d’être formulées par les différentes sociétés de distribution d’électricité et de gaz. « Il est donc tout à fait possible qu’une nouvelle augmentation des tarifs soit décidée au cours de l’année 2018 », a-t-il expliqué.
Il a signalé, dans ce contexte, que « les sociétés de distribution s’attendent depuis longtemps à une augmentation des tarifs afin de pouvoir remplir leurs obligations aussi bien en termes d’investissement qu’en termes de charges d’exploitation ».
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