Le tribunal militaire de blida a relaxé, ce samedi, les deux anciens patrons de la direction du renseignement, Mohamed Mediene, dit Toufik, et Bachir Tartag, aisni que la Secrétaire générale du Parti des Travailleurs, Louisa Hanoune, et le frère et ex-conseiller du président déchu, Abdelaziz Bouteflika, Saïd, dans l’affaire dite du » complot contre l’autorité de l’Etat et de l’armée », ont informé leurs avocats respectifs.
Accusé en première instance de «complot contre l’autorité de l’armée» le quatuor avait écopé de 15 ans de prison ferme en septembre 2019, une peine reconduite les deux anciens puissants chefs du Renseignement algérien et pour le frère cadet de l’ex président déchu, alors que, dans le même temps, Louiza Hanoune avait vu sa peine réduite à 3 ans de prison dont 9 mois ferme. Elle avait quitté la prison de Blida le jour même, soit le 10 février 2020.
Mais voilà qu’un coup de théâtre se produisit le 18 novembre dernier, lorsque la Cour suprême décide d’annuler les premiers jugements rendus par le tribunal militaire de Blida, dans l’affaire des quatre accusés, et de reprogrammer le procès avec une nouvelle composante d’officiers magistrats.
Le général Toufik quittera la prison militaire de Blida aujourd’hui. Tertag, quant à lui, restera à la prison militaire en attendant la tenue de son deuxième procès.
Said Bouteflika, quant à lui, sera transféré vers une prison civile en raison d’un mandat de dépôt prononcé à son égard, par le tribunal de Sidi M’hamed, pour une affaire de corruption.
Dans un première déclaration à la suite de ce verdict, la SG du PT a réclamé la liberté pour tous les détenus d’opinion.