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Véhicule électrique : le Maroc et la Tunisie court-circuitent l’Algérie

Par Maghreb Émergent
février 11, 2021
Véhicule électrique : le Maroc et la Tunisie court-circuitent l’Algérie

Alors que l’Algérie philosophe encore sur l’origine du véhicule électrique, le Maroc et la Tunisie la court-circuitent et jettent les bases du tout électrique en matière de mobilité.

En effet, le pays assiste à une multiplication des déclarations sur la pertinence du choix du véhicule électrique et de son introduction dans les mœurs automobiles nationales, entre-temps ses deux voisions immédiats mettent les bouchées doubles afin d’asseoir sur leurs sols respectifs les infrastructures nécessaires à l’essor des voitures électriques.

Le Maroc et la Tunisie s’inscrivent déjà dans la tendance mondiale qui veut qu’à l’horizon 2040 les ventes des voitures électriques constitueront 54% des ventes des voitures légères.

Au Maroc, il est, désormais, question de la construction d’une usine de voitures électriques dans le bassin industriel de Tanger, aux cotés des usines Renault et Peugeot, déjà sur place. C’est le géant chinois BYD qui est élu à cette aventure au Maroc. Ce dernier compte également construire, à terme, trois autres usines au Maroc, l’une de batteries, l’autre de bus et camions électriques et la dernière dédiée aux trains électriques.

Le tout devant déboucher sur un écosystème de transport électrique. « C’est un important investissement dans le secteur de l’industrie automobile, et plus particulièrement dans la mobilité verte » Avait déjà qualifié Mohamed Boussaid, ministre marocain de l’Economie et des Finances, en décembre dernier, à la suite de la signature du protocole d’accord, relatif à ce projet, entre BYD et le gouvernement marocain.

Les autorités tunisiennes estiment de leur côté que la Tunisie dispose de l’intelligence artificielle et de l’infrastructure nécessaires pour s’orienter vers le tout électrique et donc vers la mobilité verte. 

Pour rappel, un mémorandum d’entente a été signé, fin 2020, entre la Société nationale de distribution des pétroles (AGIL) et la STEG pour la mise en place de bornes de recharge de voitures électriques. Ce mémorandum prévoit la mise en place de l’infrastructure nécessaire pour la recharge des voitures électriques, afin de fournir les services de recharge des voitures électriques dans les stations -service, relevant de la société tunisienne AGIL et ce dans le cadre d’un projet pilote de promotion de la mobilité électrique en Tunisie.

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