Dans l’univers automobile algérien, le suspens continue. En effet, le feuilleton du très suivi dossier de l’importation de véhicule neufs qui dure depuis des années, risque de connaître son épilogue dans les toutes prochaines heures.
Toutefois, et en attendant ce possible dénouement, les spéculations vont bon train et bien des observateurs estiment que les pouvoirs publics risquent d’opérer une marche arrière dans ce dossier en renonçant carrément à l’importation de véhicules neufs.
Ainsi, notre confrère en ligne, Carvision.dz, qui cite plusieurs intervenants qui prédisent cette issue, peu enthousiasmante, rapporte que « Les pouvoirs publics ne font que gagner du temps à la faveur de la longueur des procédures pour mettre en œuvre un cahier des charges et les outils légaux permettant son application sur le terrain » Et d’ajouter, non sans rappeler les raisons de ce possible revirement, notamment un faible matelas des réserves de change dont dispose le pays, que « La seule solution valable face à la crise financière actuelle et par extension, celle du secteur de l’automobile, est de permettre aux citoyens d’importer eux même des véhicules d’occasion. » Le même média, laisse néanmoins entendre que
les choses se précipitent et tous les scenarii sont encore possibles dans ce dossier sensible qui fait encore couler beaucoup d’encre. La question de l’importation de véhicules neufs sera tranchée dans les toutes prochaines heures. La publication du cahier des charges sur le site web du Ministère de l’industrie est en effet imminente. Ce qui contredirait les promoteurs d’un hypothétique revirement des autorités sur le chaud dossier des importations automobile par les concessionnaires. Poursuit le même média.
Il est donc attendu que le contenu du cahier des charges soit rendu public et accompagné des documents à fournir par les concessionnaires postulants. Interviendra alors la commission technique interministérielle chargée d’étudier les dossiers remis. Dans ce cas et dans ce cas seulement, il sera définitivement mis fin « au faux débat » dont l’opinion est présentement témoin. Ce qui confirmera l’annonce du Président de la République Abdelmadjid Tebboune d’avril dernier, et assurant que ce dossier « sera réglé durant le semestre en cours ».
A en croire notre confrère, d’ici fin juin, les concessionnaires, du moins les plus réactifs, bénéficieront des premiers agréments leur permettant d’entamer leur activité.