L’État algérien a signé, ce jeudi 13 octobre, un accord-cadre avec le constructeur italien Fiat, filiale du groupe Stellantis. Un accord signé par le ministre de l’Industrie Ahmed Zeghdar et le président du groupe Stellantis, Carlos Tavares.
Dans son allocution, lors de la cérémonie de signature de l’accord-cadre, le ministre de l’Industrie a déclaré que « les premiers véhicules Fiat fabriqués en Algérie (Oran) devraient être disponibles à partir de la fin de l’année 2023 ». Il a ajouté que « nous pourrons avoir plusieurs modèles de véhicules, touristiques et utilitaires, de la marque Fiat fabriqués en Algérie qui seront disponibles ».
Dans le même contexte, Ahmed Zeghdar a fait savoir que « les deux parties feront en sorte d’atteindre, d’ici à 5 ans, les taux d’intégration prévus dans cet accord, ajoutant que d’autres négociations seront entreprises dans le domaine de la sous-traitance, tout en offrant la possibilité aux entreprises italiennes de sous-traitance de s’installer en Algérie pour contribuer à augmenter le taux d’intégration des véhicules fabriqués localement.
Pour sa part, le président de Stellantis a souligné que « la mission du groupe est très claire. Avec la marque Fiat, nous allons apporter ici à la société algérienne ce que nous avons de meilleur pour offrir une mobilité propre, sûre et abordable ». Et d’ajouter que le Groupe a « parfaitement compris quel est l’intérêt de l’Algérie, qui veut converger le plus rapidement possible vers une intégration locale la plus élevée possible en respectant toujours une mobilité sûre, propre et abordable ».
À noter, le groupe Stellantis est le troisième géant mondial de l’automobile multimarque, créé en 2021. Il compte dans son enceinte les marques du géant français PSA (Peugeot-Citroën), les Italiennes Lancia, Fiat et Maserati et les Américaines Jeep et Chrysler.
Avec APS