Les lourdes taxes sur les véhicules neufs importés, tels qu’annoncées par le Projet de loi de finances 2020, sur suggestion du ministère des finances, suscitent une vraie levée de boucliers.
Professionnels de l’automobile et associations de consommateurs s’insurgent en effet contre ces taxes « folles » et appellent à leur révision, avant adoption du texte de loi.
Le président de l’association des concessionnaires algériens multimarques Youcef Nebbache, estime que ces taxes sont exagérées, voire surréalistes. Selon lui, ces taxes conduiront à une hausse sans précédant des prix des véhicules neufs en Algérie, au détriment du pouvoir d’achat du citoyen moyen.
Payer une taxe de plus de 200 000 Da pour une simple voiture au moteur à peine supérieur à 0, 8 litre, soit 800 CC de cylindrée, renseigne sur la courbe ascendante que risquent de prendre les prix des véhicules neufs. Voici le détail de ces taxes selon le PLFC 2020 :
Pour les véhicules de tourisme essence :
100 000 DA pour les cylindrées inférieures ou égale à 800 cm3.
250 000 DA pour les cylindrées supérieures à 800 cm3 et inférieure ou égale à 1500 cm3.
450 000 DA pour les cylindrées supérieures à 1500 cm3 et inférieure ou égale à 2000 cm3.
1 000 000 DA pour les cylindrées supérieures à 2000 cm3 et inférieures ou égale à 2500 cm3.
1 500 000 DA pour les cylindrées supérieures à 2500 cm3
Pour les véhicules de tourisme diesel :
200 000 DA pour les Cylindrées inférieures ou égale à 1500 cm3.
800 000 DA pour les cylindrées supérieures à 1500 cm3 et inférieure ou égale à 2000 cm3.
1 500 000 DA pour les cylindrées supérieures à 2000 cm3 et inférieure ou égale à 2500 cm3.
2 000 000 DA pour les cylindrées supérieures à 2500 cm3