Le prix d’un kilo de poulet, qui varie entre 550 à 600 DA, semble se fixer à ce niveau. Malgré les promesses du gouvernement et l’autorisation d’importation pour satisfaire la demande et faire baisse le prix, le marché résiste en maintenant la flambée.
En effet, depuis l’été dernier, il est devenu difficile pour les consommateurs à faibles et moyens revenus de s’accéder à la viande blanche, au moment où les prix de la viande rouge ont atteint des niveaux astronomiques, avec une moyenne de plus de 2000 DA pour le veau et 2600 Da pour l’agneau.
Les raisons sont multiples et les associations des consommateurs se renvoient la balle de cette flambée à la désorganisation de la distribution, la baisse de la production et l’informelle qui règne sur la filière aviculture. Pour les autorités, plusieurs décisions ont été prises, mais jusqu’à présent, la mercuriale des prix n’a pas changé, au contraire, elle continue d’augmenter, comme nous l’avons constaté cette semaine dans plusieurs communes de la capitale.
Le ministère de l’Agriculture et l’Office national des aliments de bétail (ONAB) ont déjà fait savoir que les prix des aliments de bétail seront subventionnés pour les éleveurs. Fin septembre dernier, Abdelhafid Henni, avait annoncé également que des autorisations d’importation temporaires de viandes blanches seront octroyées aux importateurs.
Des marchés étrangers ont été évoqués dans les médias algériens. Il s’agissait d’abord du Brésil, avec qui l’Algérie avait signé un protocole sanitaire, ensuite le marché russe, avec qui « les autorités algériennes ont concerté sur un certificat vétérinaire pour l’exportation en Algérie depuis la Russie de la viande de volaille et des matières premières issues de l’abattage », annonçait en septembre, l’agence russe Tass.