Le syndicaliste et Expert des questions sociales, Nouredine Bouderba est l’Invité Du Direct (IDD) sur Radio M. Il établit ici le bilan des modèles de gouvernance à l’issue d’une année 2020, marquée par la pandémie mondiale de Coronavirus.
Dans son analyse il livre des éclairages sur la situation en Algérie et révèle l’impact de la crise sanitaire sur les algériens, dont les revenus, estime-il, ont été sérieusement rognés, suite aux retombées inévitables de la pandémie. Nouredine Bouderba indique que le capitalisme mondial a encore une fois montré ses limites et s’est montré incapable de répondre aux besoins des populations dans le monde.
Il rebondit ensuite sur la situation en Algérie. A l’en croire l’Etat algérien, qui est dans une économie de guerre, n’a pas su imposer la puissance publique face au lobbys, notamment pour le remboursement des tests relatifs au Covid-19. « Pourquoi tous ces tests ne sont pas fait dans les hôpitaux ? » S’interroge-t-il tout en regrettant que l’Algérie a sensiblement tourné le dos à la déclaration de novembre 1954 qui a proclamé l’Etat social.
A écouter Nouredine Bouderba, la crise sanitaire inédite a mis à nu bien des carences dans le système de gouvernance en Algérie, particulièrement en matière de soins et de remboursement. « L’Algérie ne dépense pas assez pour la santé des algériens et lorsqu’elle le fait la plus grosse part est consacrée au frais du personnel de santé.
Depuis les années 1980 il y a eu une remise en cause des choix sociaux de l’Algérie. » Regrette enfin l’invité du direct.