La violence contre les manifestants ne s’est pas limitée à Constantine, Annaba et Bordj Bou Arerridj. En effet, les marches du vendredi 45 à Oran et Sétif ont été perturbées par des groupes de contre-manifestants.
A Oran, la situation a failli basculer vers l’irréparable. Et pour cause : Un groupe de plus d’une centaine de personnes a tenté d’empêcher par la force la marche de continuer son chemin. Les contre-manifestants ont utilisé la violence pour barrer la route à la marche. Ils scandaient des slogans racistes et haineux. Des affrontements entre les deux parties ont été signalés dans plus d’un endroit. Ces groupes de perturbateurs jetaient des pétards au milieu de la foule. Selon des témoins, un homme avec sa fille ont été agressés par les contres-manifestants.
A Sétif, au moment où des manifestants se comptant par milliers allaient se disperser, un groupe composé d’une cinquantaine de personnes ont tenté d’organiser une contre-manifedtation au niveau du siège de la wilaya.
Ils scandaient des slogans hostiles au hirak et glorifiant l’ex-chef de l’Etat-major de l’armée, le défunt Ahmed Gaid Salah. La police a constitué un cordon pour éviter le contact entre les deux groupes.