Si l’extension de l’accord est convenu, cela doit se faire « au minimum jusqu’à la fin 2018 », a déclaré le président russe pour qui celui-ci a été « bénéfique pour l’économie mondiale » en ce qu’il a permis de stabiliser le marché du pétrole et a ouvert des « possibilités pour réaliser des projets prometteurs de coopération technologique car les investissements sont revenus vers ce secteur ».
Vladimir Poutine n’a pas exclu la prolongation au-delà de 2018 de l’accord de réduction de l’offre de pétrole conclu entre l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d’autres importants producteurs, comme la Russie. Pour lui, sa prolongation est « possible », même s’il faut, avant d’y aller, voir quelle sera la situation du marché à son expiration, en mars 2018.
Si l’extension de l’accord est convenu cela doit se faire « au minimum jusqu’à la fin 2018 », a ajouté le président russe, qui s’exprimait lors conférence sur l’énergie organisée à Moscou.
L’accord, a expliqué Vladimir Poutine, a été « bénéfique pour l’économie mondiale » en ce qu’il a permis non seulement de stabiliser le marché mais a aussi d’ouvrir des « possibilités pour réaliser des projets prometteurs de coopération technologique car les investissements sont revenus vers ce secteur ».
Pour rappel, l’OPEP et des producteurs non-OPEP, notamment la Russie, se sont engagées à la fin de l’année dernière à plafonner l’offre pétrolière dans le but de stabiliser les prix de l’or noir, qui se sont effondrés en juin 2014 après une longue période prospère de plus d’une décennie. L’accord sur ce plafonnement a été reconduit, la dernière fois, jusqu’à mars 2018.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro, qui devait être reçu aujourd’hui par son homologue russe, a déclaré à la presse à Moscou que la question de la prolongation de l’accord de limitation de la production pétrolière sera au centre de ses discussions avec son hôte.
Vladimir Poutine recevra demain jeudi Salmane Ibn Abdelaziz, le roi d’Arabie saoudite, chef de file de l’OPEP dans l’accord de limitation de la production.