La tendance inflationniste continue de secouer les ménages et tout l’économie de l’Algérie. Alors que le dernier chiffre sur l’inflation communiqué par les autorités est de 9,2% enregistré en 2021. Les économistes quant à eux, révoquent ce chiffre et estiment que l’inflation réelle en Algérie en fin 2021 et début de 2022 dépassera les 20%.
Intervenant dans l’émission « Invité du Direct » du RadioM, l’économiste et universitaire à « Toulouse School of Economics School » (TSE), Nour Meddahi a expliqué les raisons qui ont maintenu la tendance haussière de l’inflation, qui est d’ailleurs le grand thème économique de 2022 en Algérie. Il a évoqué les trois grandes raisons qui ont poussé l’inflation à la hausse :
D’abord, il y a une inflation importée due à « l’augmentation des coûts de production. C’est l’effet de l’importation des intrants à la production. Il y a aussi la baisse de la valeur du dinar ». Sur cette même raison, « on peut avoir des coûts internes qui peuvent créer l’inflation, à l’exemple de l’augmentation du salaire national minimum garanti (SNMG) en 2021 (de 18000 DA à 20000 DA), l’augmentation de la TVA en 2018 et l’augmentation des tarifs de l’énergie en 2016 et 2017 », explique l’universitaire.
La seconde raison pour Nour Meddahi est l’augmentation de la demande. Dans ce cas, il a souligné que l’augmentation des salaires et une baisse des impôts sur les salaire les plus bas (IRG) sont des facteurs qui créent l’inflation. Cela veut dire, que plus les citoyens ont des revenus plus la consommation augmente.
La troisième raison qui crée de l’inflation en Algérie est la baisse de l’offre. Évidemment pour la cas de l’Algérie il deux raisons importante qui créent une baisse de l’offre, souligne Nour Meddahi. c’est d’abord les restrictions aux importations, à l’exemple de l’interdiction d’importation des véhicules. EN suite, la sécheresse qui fait baisser la production agricole.
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