Pour Christophe Nodin, spécialiste en sécurité aérienne, l’étendue restreinte du périmètre du crash, « signifierait que l’avion s’est désintégré en touchant le sol ». « La taille des débris est relativement petite, ce qui fait penser que le choc a été brutal », a-t-il estimé.
L’avion de la compagnie espagnole Swift-air affrété par Air Algérie qui assurait la liaison Ouagadougou-Alger serait tombé à pic. « L’avion est enfoui dans le sol à 90% car il est tombé à la verticale », ont indiqué des sources militaires à la chaine française Itélé.
Présents sur place, la France a déployé 150 militaires et experts qui préparent les opérations de l’enquête sur le site du crash du vol AH 5017 d’Air Algérie survenu jeudi matin.
« Ce sont des éléments de l’arrière qui se trouvent sur le site du crash d’où l’hypothèse que 90% du fuselage est enfouie », ajoutent les mêmes sources.
L’avion qui s’est écrasé dans le nord du Mali a été pratiquement pulvérisé, laissant perplexes les experts de la sécurité aérienne. Les premières images de l’épave montrent que les débris se trouvent dans un périmètre assez restreint.
« Il est aujourd’hui difficile de pouvoir récupérer quoi que ce soit, et même pour les corps des victimes, je pense qu’il est très difficile de pouvoir les récupérer parce que nous avons vu seulement des morceaux de chair humaine qui jonchaient le sol », a estimé le général Gilbert Diendiéré, chef d’état-major particulier à la présidence burkinabée.
Des débris sur 500 mètres
« Les débris étaient éparpillés sur une distance de 500 mètres mais nous avons constaté que cela est dû au fait que l’avion s’est écrasé d’abord (au) sol et a certainement dû rebondir pour aller plus loin, a-t-il ajouté.
Pour Christophe Nodin, spécialiste en sécurité aérienne, l’étendue restreinte du périmètre du crash, « signifierait que l’avion s’est désintégré en touchant le sol ». « La taille des débris est relativement petite, ce qui fait penser que le choc a été brutal », a-t-il estimé.
L’Avion de Swiftair, un McDonnell Douglas MD83, s’est écrasé jeudi matin au Nord du Mali, 50 minutes après son décollage de l’aéroport de Ouagadougou pour rejoindre Alger suite à un changement d’itinéraire pour cause d’orages. Aucune thèse n’est exclue pour expliquer le crash du vol AH 5017 qui a fait 118 victimes dont 6 algériens.
L’analyse des deux boites noires de l’avion permettra d’établir les raisons de ce crash meurtrier. Ces deux boites qui enregistrent les paramètres de vols et les conversations de l’équipage ont été retrouvées.