La traçabilité des biens et de marchandises qui circuleront dans la nouvelle zone de libre échange africaine (ZLECAF) à partir du 1er janvier 202, est dans le viseur du chef de l’Etat !
Abdelmadjid Tebboune, a en effet, ordonné que soit vérifiée l’origine africaine des biens et marchandises en circulation au sein de la ZLECAF, selon un communiqué de la Présidence de la République.
« Après ratification de l’accord portant création la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et des protocoles y afférents, conformément à l’orientation stratégique de notre politique étrangère, le Président de la République a donné des orientations aux ministres concernés, sous la supervision du Premier ministre, à l’effet de tirer avantage des expériences de libre échange qu’a connue l’Algérie avec les autres ensembles régionaux », indique la même source.
Par ailleurs, Tebboune exige également que les produits et marchandises commercialisées dans l’espace intégré africain de libre échange, atteigne un taux d’intégration de 50% « pour qu’ils ne s’infiltrent pas dans le marché national, au détriment de la production locale des produits fabriqués en dehors du continent africain. »
En outre, cet accord qui entrera en vigueur le 1er janvier 2021 permettra aux opérateurs économiques d’accéder aux marchés africains et de tirer profit des efforts déployés par leurs pays en matière de renforcement des infrastructures du Continent, aussi bien à travers la route transsaharienne que par la modernisation du réseau ferroviaire, mais également le projet du port de centre d’El Hamdania, ce qui devra augmenter le volume des échanges commerciaux hors hydrocarbures avec le continent africain, sachant qu’il dépasse actuellement pas les 3%/an.