Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), António Guterres a appelé mardi la communauté internationale à prendre des mesures contre le flux de capitaux illicites, le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale, qui coûtent chaque année à l’Afrique 50 milliards de dollars.
« C’est du ressort de la communauté internationale de soutenir l’Afrique pour s’assurer que les ressources africaines restent en Afrique pour soutenir le développement du continent », déclare le secrétaire général lors de la deuxième Conférence annuelle ONU-Union africaine à Addis-Abeba tenue les 9 et 10 juillet.
Le Secrétaire général a également appelé à un plus grand soutien vis-à-vis l’Agenda 2030 des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui traitent tous deux, du développement économique à long terme.
Apportant sa contribution aux discussions, Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la CEA informe la réunion que la CEA, à travers le Groupe de haut niveau sur la migration en Afrique, aborde le programme de migration en collaboration avec l’OIM, la CNUCED et le FNUAP. Le Panel est présidé par la Présidente Ellen Johnson Sirleaf, ancienne Présidente du Libéria.
« La migration des Africains a chuté de 3% à 2,7% de la migration mondiale entre 2000 et 2017. Avec l’accord sur la libre circulation des personnes que 26 pays ont déjà signé, l’Afrique œuvre à la conception et à la mise en œuvre d’un cadre de migration qui soutienne les ODD », dit-elle.
Concernant le soutien au commerce et à la Zone de libre-échange continentale africaine, elle note que la migration et la ZLECA sont des leviers clés pour la prospérité économique de l’Afrique. En tant que tel, déclare Songwe, « une croissance économique plus rapide exige que les deux institutions travaillent ensemble ».