Le Gouvernement est sur le point de rétablir le « circuit vert » afin de booster les exportations hors hydrocarbures et faciliter les échanges commerciaux avec l’étranger.
Grâce au « circuit vert », les opérateurs admis pourront faire transiter leurs marchandises dans des conditions plus fluides, plus rapides.
Mis en place entre 2014 et 2019, ce dispositif a permis à de grandes entreprises de bénéficier d’allègements douaniers conséquents. Il a été abandonné en 2019, au lendemain de la démission de l’ancien Président de la République M. Abdelaziz Bouteflika.
Des douanes algériennes étudient actuellement des demandes émanant d’opérateurs économiques désirant bénéficier de ses mécanismes. Le premier groupe privé du pays Cevital fait partie de ces entreprises qui souhaitent obtenir ce droit qui permet de réduire les délais d’attente dans les ports et donc de réduire les frais de la logistique.
A en croire Afric Intelligence, la Direction des douanes de la wilaya de Béjaïa s’est rendue le 19 avril au complexe agroindustriel de Cevital, premier groupe privé algérien, où elle a visité les onze unités du complexe et procédé aux vérifications exigées par une check-list.
Cevital a déjà bénéficié de cette mesure entre 2014 et 2019, mais le groupe avait été retiré de la liste des entreprises qui y avaient droit, au lendemain du placement en détention de son ex-patron Issad Rebrab.
Ce système a été critiqué à l’époque par plusieurs opérateurs qui y ont vu un traitement de faveur des dirigeants d’entreprises considérés comme proches du pouvoir.