Les seules augmentations prévues dans le projet de loi de finances 2019 sont liées aux activités industrielle et commerciale.
Toute augmentation des prix des carburants, de l’électricité ou du gaz dans le cadre du projet de loi de Finances 2019 est écartée, selon le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni qui s’est exprimé, hier, en marge de l’ouverture de la session parlementaire ordinaire du Conseil de la nation.
Une déclaration qui traduit une politique prudente du gouvernement malgré les propos du ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, qui avait affirmé auparavant que 2019 verra le début de la levée des subventions. Selon certains économistes, les plus hautes autorités du pays semblent vouloir apaiser les esprits avec une loi de finances loin des « provocations sociales », d’autant plus que l’année prochaine sera marquée par l’organisation d’une élection présidentielle.
Ainsi, dans la mouture de la loi de finances 2019 aucune augmentation n’est prévue, excepté les quelques taxes contenues dans le chapitre relatif aux clauses douanières et aux impôts liés aux activités industrielle et commerciale, ainsi que certaines clauses relatives au domaine de l’Etat.
Les économistes s’attendent à ce que les pouvoirs publics optent, à nouveau, en 2019, pour la planche à billets afin de combler le déficit.
De ce fait, la levée des subventions de l’Etat sur les produits énergétiques semble exclue pour l’année prochaine et la politique de subventions va continuer à son rythme actuel, malgré la mise en place d’une commission chargée de la question des subventions qui travaille en collaboration avec la Banque mondiale pour étudier l’ensemble des paramètres liés à ce sujet, selon les déclarations du ministre des Finances.