Invité de Radio M et du HuffPost Algérie, pour le troisième numéro d’Offshore, le candidat potentiel du Mouvement Démocratique et Social (MDS) à la présidentielle d’avril 2019, Fethi Ghares, a qualifié l’affaire Bouhadja de luttes d’appareils.
Pour l’invité d’Offshore, le conflit qui bloque la chambre basse du parlement depuis des jours à cause d’un conflit entre les des députés de la majorité et le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), n’est qu’un conflit d’intérêts personnels. « Les apparatchiks ne connaissent que les luttes d’appareils », a-t-il lâché. « C’est une lutte d’appareils liée à la nature du système actuel», a-t-il ajouté Fethi. D’après lui, si toute l’énergie dépensée par des députés pour pousser le président de l’APN, Saïd Bouhadja, à la démission, avait été utilisée pour structurer et organiser la société, l’Algérie aurait beaucoup avancé.
Fethi Ghares était Porte-parole du MDS depuis 2013, jusqu’à l’annonce en juillet 2018 de son intention de se présenter au rendez-vous électoral, Fethi Ghares a entamé depuis une pré-campagne à travers les régions du pays.