La justice algérienne a décidé de réduire la peine de prison prononcée à l’encontre de ressortissants tunisiens accusés de contrebande de denrées alimentaires, alors que leurs familles ont sollicité l’intervention du président tunisien Kais Saied pour obtenir leur libération.
La cour d’appel de Tebessa a commué la peine de 7 personnes, tunisiens et Algériens, de dix ans à cinq ans, ont annoncé des sources médiatiques. Selon le site web tunisien Africa Manager, les familles des tunisiens ont exhorté Saied à intervenir pour obtenir leur libération.
Mustafa Abdelkebir, Président de l’Observatoire tunisien des droits de l’homme, a dénoncé le verdict, affirmant que le centre coordonnera avec d’autres parties en Algérie afin d’introduire une requête auprès de la Cour d’appel.
Il a également appelé les autorités tunisiennes à « intervenir immédiatement auprès de leur homologues algériennes pour libérer de simples citoyens qui n’ont commis aucun crime, et dont le seul crime est d’être pauvres. »
Auparavant, des hommes politiques et des militants des droits de l’homme tunisiens avaient critiqué les autorités algériennes pour le verdict « sévère » prononcé à l’encontre de citoyens qui ont admis avoir passé en fraude une « petite quantité » de nourriture afin d’assurer la subsistance de leur famille.