La crise diplomatique entre l’Algérie et l’Espagne a pris s’élargit et prend une dimension européenne. La Commission des affaires étrangères de l’Union européenne, a jugé la suspension de l’Algérie du traité d’amitié et de bon voisinage avec l’Espagne d' »extrêmement préoccupante ». Ce vendredi la mission algérienne auprès de l’UE a réagit de son coté en apportant des éclaircissements.
En effet, dans un communiqué rendu publique ce vendredi, la mission algérienne à Bruxelles a déploré « la précipitation avec laquelle la Commission Européenne a réagi sans consultation préalable, ni vérification aucune, auprès du gouvernement algérien, à la suspension par l’Algérie d’un Traité politique bilatéral avec un partenaire européen, en l’occurrence l’Espagne ».
Le communiqué indique que l’UE a réagit « sans s’assurer que cette mesure (suspension par l’Algérie d’un Traité politique) n’affecte ni directement, ni indirectement ses engagements contenus dans l’Accord d’Association Algérie-Union Européenne ».
S’agissant de la prétendue mesure d’arrêt par le Gouvernement des transactions courantes avec un partenaire européen, elle n’existe en fait que dans l’esprit de ceux qui la revendiquent et de ceux qui se sont empressés de la stigmatiser.
L’Algérie rassure sur ses engagements
Les livraisons en gaz inquiète les espagnols et les européens, surtout que la crise énergétique prend de l’empleur dans le monde, depuis le début du conflit russo-ukrainien.
A cet effet, l’Algérie rassure ses partenaires européens et l’Espagne sur ses livraisons en Gaz. La mission algérienne à Bruxelles souligne que ce qu’en ce qui concerne « les livraisons de gaz à l’Espagne, l’Algérie a déjà fait savoir par la voix la plus autorisée, celle de Monsieur le Président de la République, qu’elle continuera à honorer tous ses engagements pris dans ce contexte, à charge pour les entreprises commerciales concernées d’assumer l’ensemble de leurs engagements contractuels ».