Ces sites, répartis à travers 21 wilayas, s’étalent sur des superficies allant de 3 hectares jusqu’à 1.395 hectares.
Un appel d’offres national et international pour l’adjudication de 38 sites miniers pour exploration a été lancé par l’Agence nationale des activités minières (Anam). Cet appel d’offres, publié dimanche par voie de presse, concerne 13 sites de calcaire destinés à la production de granulats et sables concassés, 10 sites d’argile pour produits rouges, 10 sites de sable pour construction, 3 sites de sel pour l’industrie alimentaire, ainsi qu’un (1) site de gypse pour la production de plâtre et un (1) autre de tuf pour les travaux publics.
Ces sites, répartis à travers 21 wilayas, s’étalent sur des superficies allant de 3 hectares jusqu’à 1.395 hectares. Les 21 wilayas sont Aïn Temouchent (1 site), Bechar (1), Chlef (1), Djelfa (1), Khenchela (1), Medea (1), Mila (1), M’sila (1), Guelma (1), Oran (1), Saïda (1), Sidi Bel Abbes (1), Souk Ahras (1), Tlemcen (1), Ouargla (1), Tizi-Ouzou (1), Mascara (2), Ghardaïa (3), El Oued (4), Illizi (4) et Tebessa (9).
A rappeler que le ministre de l’Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, avait affirmé récemment que le secteur des mines connaîtrait à partir de 2016 une « grande dynamique » à travers le lancement de plusieurs projets visant la création d’une véritable industrie minière pour contribuer à la réduction des importations dans ce domaine.
Un secteur qui génère une faible plus-value
Selon lui, le secteur des mines génère actuellement une faible plus-value et se caractérise par un manque de moyens humains et matériels, une insuffisance de compétences dans les domaines de la recherche et de l’exploitation minières, un effort insuffisant des entreprises minières dans le financement de la recherche géologique et minière ainsi qu’un management globalement inefficace des entreprises publiques minières.
Sur le plan de l’action, une grande étude exploratoire pour mettre à jour les indices des minerais dans le sud du pays a été lancée avec l’assistance d’une expertise internationale, qui devra permettre de connaître le véritable potentiel minier pour affiner les axes de valorisation. Il s’agira de valoriser toutes les ressources naturelles du pays autant pour les besoins de l’industrie nationale que pour l’exportation, avait avancé le ministre qui a soutenu que l’exportation à l’état brut des minerais doit cesser.