Face aux attaques et aux critiques dont fait l’objet la nouvelle direction du FCE, Ali Haddad, son président a décidé d’autoriser tous les membres à communiquer, selon une nouvelle stratégie tracée dans un document intitulé « Eléments de langage ».
Le PDG de ETRHB, Ali Haddad, qui s’est exposé à la critique depuis son accession à la tête du Forum des chefs d’entreprises (FCE) a soumis à l’Assemblée du Comité exécutif (CE) /Conseil d’orientation stratégique (COS) du 25 Février dernier cette question pour décider de la nature de la réponse à apporter à « ces attaques contre le FCE ».
Le CE/COS a recommandé à la majorité « d’éviter de répondre directement à ces attaques afin de ne pas verser dans des polémiques stériles mais par contre de communiquer plus intensément autour des activités du FCE et des membres ».
« Sur Ia base de cette recommandation, j’ai décidé d’autoriser tous nos membres à communiquer, dans la plus totale correction, sur leurs activités et sur ce que fait le FCE, et de porter les opinions et les positions de notre association en ce qui concerne le débat économique dans notre pays d’une façon générale », écrit Ali Haddad dans une missive datée du premier mars courant, adressée à ses pairs au sein du FCE.
Et de souligner qu’il « serait avisé en particulier que nos membres communiquent pour faire faire connaître les informations utiles concernant Ia vie de leurs entreprises, les opérations de partenariat qu’ils entreprennent les indicateurs économiques relatifs à leurs activités, en particulier pour ce concerne Ia création d’emplois, et toute information qui leur paraîtrait judicieuse ».
Les éléments de langage
Pour ce faire, le FCE a élaboré un document intitulé « Eléments de langage » qui définit la mission, la vision et les valeurs du Forum et trace les contours de la communication souhaitée. Dans ce document, le président du FCE réitère les positions et les revendications de l’Organisation patronale qui « se considère comme le partenaire des pouvoirs publics dans la définition des stratégies économiques ». « Il est dans une logique de construction et non de confrontation. La concertation permanente doit être la règle. Cela ne l’empêche pas d’exprimer clairement ces positions lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts de l’entreprise Algérienne », est-il écrit dans le document.
Parmi les autres points développés, on retrouve, entre autres, la revendication de l’ouverture de l’ensemble des secteurs d’activité au privé national « en parfaite adéquation avec le principe de la liberté d’investir », privilégier le partenariat public-privé national, prôner la solidarité de la collectivité nationale en privilégiant les subventions ciblées…etc.