Dans une déclaration précédente à Maghreb Emergent, Nawfel Chekaoui avait affirmé que son procès est une affaire montée de toute pièce pour le faire taire.
Le parquet d’Ain El Beida, dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, a requis aujourd’hui 19 décembre, 5 ans de prison ferme assortis d’une amende de 500 millions de centimes contre 18 personnes activant dans les différentes organisations de la société civile à Ain Beida dont le coordinateur national du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDC), M. Nawfel Chekaoui. Le verdict sera prononcé le 26 décembre prochain, a-t-on appris de Adel Chetti membre du CNDDC.
Ils sont poursuivis pour attroupement armé, possession d’arme blanche, atteinte aux fonctionnaires en exercice de ses fonctions et destruction des biens d’autrui dans une affaire qui remonte au mois d’octobre 2017, lorsque de violentes manifestations ont éclaté suite à la mort d’un jeune homme quelques heures seulement après sa libération et sa sortie des locaux de la police.
Dans une déclaration précédente à Maghreb Emergent, Nawfel Chekaoui avait affirmé que son procès est une affaire montée de toute pièce pour le faire taire. Il insiste sur le fait de n’avoir jamais porté une arme blanche ou violenté un agent des services de sécurité.
Il a assuré que ni lui, ni ses compagnons poursuivis par la justice n’avaient aucun rôle dans les émeutes qui ont ébranlé leur localité en octobre 2017.