LA CEA se dote d'un outil pour mesurer la pauvreté en Afrique

LA CEA se dote d’un outil pour mesurer la pauvreté en Afrique

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La Commission économique pour l’Afrique (CEA) a lancé cette semaine à Addis-Abeba l’horloge sur la pauvreté en Afrique. Une version africaine de l’horloge mondiale sur la pauvreté mise au point par le World Data Lab, qui vise à surveiller les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté extrême.

Il s’agit d’une aspiration du premier Objectif de développement durable des Nations Unies – l’ODD1. L’horloge fournit des estimations de la pauvreté en temps réel jusqu’en 2030 pour la majorité des pays du monde.

La CEA qui réalise un grand nombre d’études sur les économies du continent, à travers son comité des experts qui représentent l’ensemble des pays membres, a relevé que de nombreux pays africains ont réalisé des progrès remarquables au cours des six dernières années, selon la Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe,

« Nous avons constaté que les économies africaines sont parmi les plus dynamiques du monde. L’Afrique aujourd’hui dont l’autonomie économique est en cours et qui se hâte de mettre en place un développement économique accéléré et durable, met à profit le potentiel de ses femmes et de ses jeunes », a indiqué Vera Songwe.

Elle a ajouté toutefois que les pays africains ont  les pires indicateurs économiques et sociaux considérés parmi les pires. « L’inégalité et la pauvreté demeurent toujours élevées, plus de 400 millions de personnes vivant dans l’extrême pauvreté. L’Afrique abrite 70% des populations les plus pauvres du monde et les projections actuelles montrent que tous les pays de la région sont en passe d’atteindre la cible concernant l’élimination de l’extrême pauvreté d’ici 2030 des Objectifs de développement durable (ODD). La réalisation de la prospérité reste difficile à atteindre et on réclame de meilleurs résultats ».

« Des actions plus importantes et plus audacieuses sont nécessaires pour accélérer le rythme de la croissance et du développement économiques durables. Nous avons besoin d’une meilleure vision, de meilleures connaissances et de partenariats novateurs », a-t-elle poursuivi.

Le lancement a eu lieu en présence de Demeke Mekonen, Vice-Premier ministre éthiopien, Achim Steiner, Administrateur du PNUD et Kwesy Quartey, Vice-Président de la Commission de l’Union africaine et de l’Ambassadeur Elsadig Omer Abdalla, Chef de mission adjoint et Chargé d’affaires de la République du Soudan. Des membres du Corps diplomatique et des représentants clés d’institutions partenaires, de groupes de réflexion, d’organisations de la société civile, d’étudiants, de lycéens et du secteur privé y ont pris part.

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