Durant les trois premiers mois de 2018, les services des douanes ont saisi 108.000 comprimés de drogues et psychotropes et 62 millions d’unités de produits pyrotechnique.
Drant de l’année 2018, les services des douanes ont enregistré 6,5 milliards de dinars de flux financiers illicites, a déclaré aujourd’hui le directeur chargé d’études auprès de la Direction générale des douanes, M. Hakim Bardjoudj.
Le responsable indiqué, lors de son passage à la radio nationale, qu’une commission a été installée au mois d’avril de l’année en cours pour établir un diagnostic par rapport à ce fléau afin d’en définir les principales causes et de pouvoir par la suite proposer des solutions.
« Le rapport de cette commission, une fois finalisé, sera transmis aux pouvoirs publics. C’est une instruction du gouvernement pour dresser le diagnostic de cette situation », a-t-il précisé.
Bardjoudj a expliqué qu’aujourd’hui on parle de flux financiers illicites et non de transferts de capitaux, car c’est un fléau lié à plusieurs phénomènes dont le blanchiment d’argent, le trafic de drogues, etc. « Nous mettons en place une stratégie en collaboration avec d’autres institutions de l’Etat, pour lutter contre ce fléau », a-t-il souligné.
Par ailleurs, le représentant de la douane a indiqué que durant les trois premiers mois de 2018, les services des douanes ont saisi 108.000 comprimés de drogues et psychotropes et 62 millions d’unités de produits pyrotechnique. Concernant les transferts des devises, 4 millions d’euros et 127 300 dollars ont été saisis par la douane au niveau des postes frontalières terrestres et aéroportuaires, selon Hakim Bardjoudj.
Sur un autre plan, et pour lutter contre les fausses déclarations des opérateurs économiques, l’intervenant a fait savoir que les douanes ont recours à des conventions ‘’d’assistance mutuelles administrative internationale’’, pour avoir droit à l’authentification des factures déposées au niveau des services douaniers.
Il a fait savoir, dans ce sens, que les services des douanes vont renforcer cette coopération notamment avec la Chine, la Turquie et les Emirats arabes unis, pour avoir accès aux bases de données de ces pays pour lutter efficacement contre le fléau de la surfacturation.