En filigrane se dessine l’enjeu d’asseoir les plans de développement communaux de nouvelle génération ou PCD 2.0.
Comment réconcilier les acteurs de la société civile avec les décideurs, c’est ce que se propose le CapDel (Démocratie participative et développement local), un programme promu par le ministère de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire et le programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
Le CapDel bénéficie également du soutien de l’Union européenne. Les porteurs de projets, pensés dans une logique de synergie et de concertation avec les autres intervenants comme l’APC, sont donc en conclave, dès aujourd’hui et pour cinq jours durant, à Alger, pour les besoins d’une formation spécifique portant notamment sur la formulation de projets en tant qu’outil d’action et de levier à la vision stratégique pour le développement local durable.
Cette session de cinq jours et à inscrire dans la série d’étapes de coaching dispensé par des expert de la fédération des collectivités locales de la région d’Ombri, en Italie, Felcos Ombria, partenaire du Programme CapDel.
En filigrane se dessine l’enjeu d’asseoir les plans de développement communaux de nouvelle génération ou PCD 2.0. Le présent incubateur regroupe seize associations locales, qui activent dans divers domaines comme l’artisanat, le patrimoine, l’agriculture, le tourisme ou l’entreprenariat et qui œuvrent à la promotion de certaines catégories sociales, à l’instar des femmes et des jeunes. L’incubateur CapDel s’articule ainsi autour de trois sessions de formation théorique et pratique selon la méthode « apprendre en faisant » à raison d’une session par mois jusqu’en 2019.
En marge de cet atelier de formation, nombreux sont les représentants d’association à faire part de cette lancinante attente laquelle consiste à trouver des modèles de financement pérennes de leurs projets, avec la perspective de créer de la richesse dans leurs communes respectives.