Le secteur de l’éducation nationale pourrait connaitre en ce deuxième trimestre de l’année scolaire 2018/2019, de grandes perturbations. Et pour cause : La détermination de six syndicats autonomes de ce secteur à mener un mouvement de protestation d’envergure pour demander la prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles.
Une réunion regroupant ces syndicats est prévue le 7 du mois en cours au siège national du syndicat de l’UNPEF pour décider de la nature et la date de l’action de protestation à mener, a-t-on appris du secrétaire général du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), Idir Achour. Ce dernier précise que le choix d’aller vers des actions de protestation d’envergure est le seul moyen qui reste pour les syndicats. « Il nous reste à se mettre d’accord sur les dates et les modalités des actions à mener », a-t-il noté. Il ajoute : « C’est la première fois que six syndicats de l’éducation nationale décident de mener ensemble des actions de protestation ».
D’ici le 7 janvier, les syndicats auraient tenu les sessions extraordinaires de leurs conseils nationaux. Le Cla a prévu la session de son conseil national demain jeudi tandis que le Cnapeste l’a programmée pour le samedi 5 janvier.
La décision d’aller vers le débrayage a été prise le 11 décembre dernier, par l’UNPEF, le CNAPESTE, le SNAPEST, le SNTE, le CELA et le SATEF) pour protester contre la violation des libertés syndicales et refus de la tutelle d’honorer ses engagements importants clairement mentionnés dans les procès verbaux. En plus d’aller ver une grève, les mêmes organisations syndicales ont annoncé leur retrait de « La charte d’éthique éducative » signée avec la tutelle le mois de novembre 2015.