Le groupe Sonatrach compte réaliser ses premiers forages offshore dans les wilayas d’Oran et de Bejaia, délimitées comme zones d’exploration offshore après les études sismiques menées sur leurs eaux territoriales.
Le premier forage offshore en Algérie sera entamé par la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatarch en 2015. Sonatrach compte réaliser ce premier forage seul ou en partenariat mais la décision sur l’option à retenir relève des choix stratégiques du ministère de l’Energie, a précisé à l’APS une source proche de la société pétrolière nationale qui relève que le coût d’un seul forage en mer avoisine les 100 millions de dollars.
En Algérie, les zones offshore susceptibles de contenir des hydrocarbures sont situées entre 2.000 et 2.500 mètres de profondeur, selon les résultats des premières études sismiques réalisés sur l’offshore algérien. Le groupe Sonatrach compte réaliser ses premiers forages offshore dans les wilayas d’Oran et de Bejaia, délimitées comme zones d’exploration offshore après les études sismiques menées sur leurs eaux territoriales.
L’interprétation des données sismiques 2D des 1.200 KM, constituant les côtes algériennes, ont permis d’orienter la prospection vers ces deux wilayas, a-t- on précisé de même source. Le traitement et l’interprétation de ces données sismiques 2D, acquises par Sonatrach auprès d’entreprises internationales spécialisées dans la sismique marine, ont révélé une probable existence d’un potentiel d’hydrocarbures.
Un potentiel à confirmer
La même source a ajouté qu’au stade actuel de la prospection, Sonatrach n’est pas en mesure de confirmer l’existence de ce potentiel tant que l’évaluation des données sismiques 3D menée par le groupe pétrolier en collaboration avec le français CGG (la Compagnie générale de géophysique) n’a pas été achevée. Sonatrach avait signé fin 2013 un contrat de quatre mois avec CGG pour mener un programme de sismique 3D sur les côtes algériennes. Le contrat comprend l’acquisition et le traitement des data sismiques.
Les deux groupes ont terminé l’acquisition des data sismiques et sont presque sur le point d’achever l’interprétation et le traitement de cette sismique 3D. Selon la même source, les eaux territoriales d’Oran et de Bejaia « sont des périmètres favorables du point de vue sismique », mais « il faut attendre les résultats du traitement des data sismiques pour pouvoir se prononcer avec exactitude » sur leur potentiel en hydrocarbures.