Après le géant des télécommunications, Huawei, blacklisté en 2019, c’est autour du plus grand fabricant de smartphones au monde en 2020, Xiaomi, d’être mis au ban par l’administration Trump, à deux jours de l’investiture de Joe Biden.
Pas moins de 11 entreprises chinoises, dont Xiaomi, sont accusées de collaborer activement avec l’armée de la République populaire de Chine, selon l’agence Reuters.
Pour les États-Unis, Xiaomi fournit des « technologies de pointe » et offre son expertise à l’armée chinoise, ce qui « représente un danger pour la sécurité nationale », indique l’administration américaine dans un communiqué.
Mais il s’agit d’une décision qui ne prendra pas effet avant le mois de novembre 2021 et dans le cas où elle ne serait pas abrogée par le nouveau président et son administration, Xiaomi ne pourra plus recevoir des financements provenant d’investisseurs américains.
Selon plusieurs médias spécialisés, l’action en bourse de Xiaomi à Hong-kong s’est effondrée de 11% depuis l’annonce de la sanction américaine. En effet, de nombreux fonds américains sont des participants dans le capital de la firme chinoise. « Parmi les principaux investisseurs du groupe listés sur Crunchbase, on retrouve la banque Morgan Stanley, NGP Capital, investisseur californien ou encore All Blue Capital, une firme d’investissement new-yorkaise », souligne Reuters.
Néanmoins, l’essentiel des investisseurs de Xiaomi provient toujours de Chine.