L’avocat et homme politique, Mokrane Ait Larbi, a réagi à l’annonce faite par ministre du Commerce, Kamel Rezig, au sujet de l’arabisation des enseignes commerciales, en indiquant que « cette annonce révèle l’incapacité apparente du ministre à fournir de l’huile à un coût raisonnable aux citoyens ».
« Grâce au génie du ministre du Commerce, les huiles se vendent désormais 1 000 dinars pour cinq litres », a écrit M. Ait Larbi samedi, dans un post publié sur sa page Facebook.
« Si les enseignes des magasins étaient arabisées, les problèmes du coût de la vie prendraient fin », ironise encore une fois l’avocat.
Selon Me Ait Larbi, « le ministre dissimule sa totale incapacité à agir – à l’exception de décrire les martyrs de la révolution comme des Harkis – il revient sur les thèses d’Abdelkader Hadjar et du parti unique d’arabisation les magasins ».
Pour l’avocat et l’homme politique, le ministre du Commerce est tenu de travailler afin de fournir ce dont le citoyen a besoin, d’imposer le paiement par chèques, de contrôler les prix, de mettre le prix de chaque marchandise en évidence, de rendre les dix produits de base accessibles à tous et d’imposer des amendes pour ne pas fixer ou dépasser les prix.
« Quant aux enseignes, elles sont rédigées par le commerçant dans la langue de son choix, et l’autorité n’est pas impliquée à cet égard », a-t-il estimé, en soulignant que le ministre devrait s’acquitter de ses fonctions, s’il le peut, et laisser aux commerçants de choisir les enseignes de leurs magasins.
Rappelons que le ministre du Commerce, Kamel Rezig, avait annoncé que ses services étaient en train de revoir les textes juridiques qui permettent au contrôleur commercial d’imposer des sanctions aux propriétaires de magasins qui affichent des enseignes rédigées en français.