Le ministre des mines, Mohamed Arkab, s’est rendu ce samedi, au gisement de sel exploité par la société Chloral, à Biskra, où, il s’est entretenu avec les responsables de cette entreprise leader dans son domaine et qui parvient à exporter le produit algérien dans plusieurs pays européens et au Canada.
De Biskra: Salim Benalia
« Nous pouvons vous accompagner avec de la matière première, le plus important c’est d’exporter », a déclaré Arkab aux responsables de Chloral. Et d’ajouter : « Nous encourageons tout ce qui relève de l’industrie minière ».
En marge d’un exposé qui lui était présenté sur les capacités de production de la société Chloral, le ministre a rappelé l’importance de donner la priorité au chlore, tout en indiquant que le secteur public peut fournir la société Chloral en matières premières, notamment les cristalliseurs qui rentrent dans le traitement du sel.
« L’entreprise publique Enasel peut vous fournir en matières premières pour la cristallisation », a-t-il indiqué tout en déclarant : « Nous tenons à jeter les ponts entre le secteur public et le secteur privé, le plus important c’est l’intérêt national. » Arkab a par ailleurs évoqué le projet potasse avec ses interlocuteurs de Chloral.
89 Millions de dollars de contrats signés à l’exportation pour 2021
La société Chloral qui est déjà orientée vers l’export, annonce des exportations de sel de déneigement, et ce dans les tous prochains jours.
Selon M Benseyoub Amine, Directeur de l’administration et des finances, Chloral dispose de 89 Millions de dollars de contrats signés à l’exportation pour 2021. Ces contrats incluent particulièrement le Canada et les Etats-Unis.
M Benseyoub cite également « des négociations en cours » avec les pays scandinaves. « Notre objectif consiste à participer aux appels d’offres internationaux sans passer par les traders », explique en outre M Benseyoub qui signale dans la foulée que 50 000 tonnes sont prêtes à être exportées, alors que 200 000 autres tonnes sont en cours de traitement.
Dans son effort d’investissement, Chloral souhaite l’appui de l’Etat, notamment l’indispensable accompagnement des banques, lesquelles peuvent participent au financement de la logistique à l’exportation, et à l’investissement privé national. « On ne peut pas courir les 1000 mètres les pieds nus », reconnaît-on d’ailleurs à Chloral, surtout que les marchés extérieurs ne sont pas faciles à conquérir.
Chloral qui met en valeur le gisement de Djebel El Maleh, à El Outaya, à Biskra, produit, entre autres, le sel en pastille pour les besoins de l’exportation et pour ceux du marché local.