L’auteur* de cette contribution tente de retrouver les sources d’inspiration du modèle d’urbanisation algérien après l’indépendance. Pour lui, contrairement à une opinion répandue, ce modèle est inspiré de théories et d’expériences urbanistiques françaises bien plus que de présumés modèles soviétiques.
La ville algérienne vit une grande crise de croissance qui s’exprime d’une manière tangible dans sa structure, sa forme et son fonctionnement. A l’évidence, l’ampleur des constructions contemporaines, de 1950 à nos jours, qui a quintuplé le potentiel urbain, n’a pas permis l’émergence d’un milieu urbain, de nouvelles centralités, non pas en termes quantitatifs mais au sens formel de l’architecture, de l’ambiance et des convivialités, du bien-vivre, autrement dit de l’urbanité, tant au niveau esthétique que sur le plan fonctionnel et structurel. On assiste paradoxalement à une double contradiction: d’un côté, nous avons une discontinuité des opérations et des projets les uns par rapport aux autres et, d’un autre côté, nous avons une uniformité de chacune de ces opérations[1].
Les débats sur cette problématique oscillent entre les constructions illicites, l’éternelle question du logement, les inopérants outils d’urbanisme ou encore la question du patrimoine…et ces jours-ci, le Conseil des ministres tire la sonnette d’alarme sur ce qu’il désigne comme étant la source du problème : le mode de gouvernance ! Sur le plan pratique, les opérations de lifting par-ci, des structurations par là et quelques projets-phares pour soigner l’image cachent mal une crise profonde.
Il y a essentiellement, dans la manière d’appréhender la ville, son espace urbain et son architecture, deux types d’approches. La première est celle qui l’aborde à partir des systèmes fonctionnels et générateurs de son espace et de son architecture : la critique part de l’analyse des systèmes politiques et des conditions sociales et économiques de sa production. La seconde est celle qui la considère comme une forme urbaine et une structure spatiale : elle est du domaine de l’architecture, de la géographie et de l’espace proprement dit. Les deux sphères entretiennent une autonomie relative l’une à l’autre dans leur fonctionnement mais la critique les sépare pour mieux saisir la dialectique qui les lie et rendre intelligible le produit final.
Le sol urbain – les mécanismes de son appropriation, les logiques de son découpage et leur corollaire, la question foncière -, est le support incontournable pour toute maîtrise de la ville et de son évolution. Il constitue le chaînon qui permet de sortir des abstractions dans lesquelles s’engouffrent souvent les politiques urbaines et projets architecturaux. C’est de cette question que traite cette réflexion.
La question foncière, les constructions illicites et la mise en forme de l’espace algérien
Les constructions illicites sont l’un des aspects les plus aigus et sensibles de cette crise. Elles cristallisent à elles seules tous les enjeux autour des modes d’occupation du sol et la forme urbaine. C’est une situation qui empoisonne la vie du citoyen et dérange au plus haut point les pouvoirs publics car aucune action qui fait appel à l’administration publique ne peut être envisagée. Ni achat, ni vente, ni transfert de propriété ni prêt bancaire ou travaux d’aménagement ou d’embellissement ne peuvent être effectué dans la légalité. Seul le branchement en eau et en électricité est permis par l’Etat après dérogation ! C’est une affaire de survie humaine ! Par son ampleur, cette situation neutralise tout le monde. Elle empêche les pouvoir publics de toute action d’aménagement urbain et architectural d’envergure.
Le règlement de ce problème se situe sur le terrain judiciaire et politique et non sur le terrain architectural. Car le non-respect du permis de construire délivré ou l’absence de celui-ci dans la majeure partie des cas ne pose pas la question de la valeur du bâti en question. Il suffit, d’ailleurs, de régulariser une construction pour qu’elle devienne licite, c’est-à-dire acceptable. En dernière instance, le règlement de cette question bute sur le titre de propriété du sol construit et non sur la qualité architecturale ou urbaine de l’édifice.
L’enjeu est donc autour du sol et de son appropriation ! La ville est de tout temps un lieu où des forces politiques et économiques, en mutation permanente, exercent une pression sur le sol. Les enjeux sur cet espace sont importants, ils le sont encore plus en Algérie, vu son histoire politique coloniale et post- coloniale, au point où le pouvoir politique et les différents acteurs – architectes, promoteurs… – font de ce qu’on appelle «la question foncière » la clé à la crise.
M. Maghlaoui, ancien ministre de l’Habitat, a déclaré à ce propos : « Pour que le contrôle puisse être exercé (sur la ville), il faut que les terrains ou l’espace concernés aient un propriétaire. Or, jusque là, la propriété foncière a été tellement chahutée qu’elle n’a pu être préservée. A ce titre, si la Mitidja avait un propriétaire aurait-elle pu être envahie par le béton ? Par conséquent, l’urbanisme, qui fixe les droits à construire sur une propriété, n’a pu être appliqué sur le terrain[2] ».
Par « absence de propriétaire », l’ancien ministre sous-entendait l’absence de propriétaire privé des terrains auxquels il fait référence et qui appartiennent, en réalité, aux domaines publics et l’Etat. Nous pouvons facilement lui opposer un autre point de vue : la privatisation du sol urbain engendre une spéculation foncière qui gêne tout développement harmonieux de l’espace urbain, lequel espace relève de l’intérêt général.
En réalité, de tout temps, en Algérie ou ailleurs, et quelles que soient la nature et la définition juridique du sol à bâtir (droit romain, droit anglo-saxon ou droit musulman, celui des arch, ou celui de la période contemporaine dominé par le droit capitaliste), à côté de la propriété privée a toujours existé une propriété où s’exerce la force publique.
Gestion du sol et modernité urbaine
Le devenir de la forme urbaine lié aux enjeux de l’appropriation du sol est un fait moderne. A ce sujet, l’architecte et théoricien italien A. Rossi écrit : « Le fait historique qui a marqué le début du processus du démembrement du sol urbain est, en grande partie, une conséquence de la Révolution française. En 1789, le sol devient libre, les grandes propriétés de l’aristocratie et du clergé sont vendues à des bourgeois et à des paysans. »[3] Avec cette révolution « dite bourgeoise et démocratique », les droits fonciers de la noblesse furent dissous et les grandes zones domaniales dispersées. Le monopole du sol passe à la propriété privée. Le sol devient alors marchandise. « La ville se trouva (…) à un tournant de son histoire, et le droit de propriété foncière joua à plein dans l’implantation de nouvelles constructions[4] », écrit Hans Bernouli, repris par A. Rossi.
Le deuxième moment historique qui a influencé le statut du sol urbain est la Révolution russe de 1917. Celle-ci, dans son double processus démocratique et socialiste, a libéré le sol de la propriété aristocratique mais aussi de la propriété privée, pour en faire une propriété de l’Etat. Elle a tenté ainsi de libérer la ville de la spéculation foncière qui freinait son développement. Délivré de ses contraintes, les urbanistes de la Russie postrévolutionnaire pensaient qu’ils pourraient laisser libre cours à leur imagination dans l’invention de formes urbaines, au delà du poids de l’histoire[5].
Ces deux événements historiques vont avoir des impacts considérables sur le statut du sol urbain et donc sur le développement des formes urbaines et la modernisation des villes dans beaucoup de pays et de sociétés même s’ils n’ont pas connu les mêmes événements.
Le troisième moment historique qui marque la transformation de la ville dans sa morphologie est celui du triomphe du progrès technologique, qui se situe autour de la Seconde Guerre mondiale et qui correspond à un troisième âge dans le développement du capitalisme. Ce fait transcende les deux premiers. Il va changer, selon l’historien d’architecture M. Tafuri[6], violemment la nature et la forme de la ville pour la transformer en une structure ouverte. La continuité urbaine assurée par l’alignement sur rue, la mitoyenneté des constructions que génère la parcelle ne sont plus de vigueur. La ville est désormais structurée globalement comme une machine industrielle, selon Tafuri. « C’est à l’intérieur de cette structure qu’il va falloir trouver la solution à un certains nombre de problèmes : le plus important étant celui du conflit entre la nécessité d’une organisation globale de la machine-ville et la spéculation liée à la rente foncière, dont les mécanismes parasitaires bloquent l’extension et la transformation du marché immobilier et empêchent les innovations technologiques de se répercuter dans le cadre bâti.[7] » C’est à cette contradiction que tentent de répondre théoriquement et esthétiquement les thèses du « Mouvement moderne », portées essentiellement par la Charte d’Athènes, Le Corbusier et l’école allemande du Bauhaus.
C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre l’esthétique urbaine et architecturale du 20e siècle, qui va s’imposer à partir des années 1950 en Algérie. Celle-ci tente de dépasser la logique structurelle du 19e siècle basée sur la parcelle comme unité de base et enjeu de spéculation pour aller vers une ville ouverte, où la « cellule d’habitation » et la surface habitable se substituent à la parcelle pour devenir un nouvel objet de spéculation et le premier maillon d’une chaîne de production ininterrompue de l’espace qui aboutit à la ville. « Désormais, l’unité d’habitation n’est plus un ‘’objet’’ architectural ; elle n’est que le lieu où le montage élémentaire des cellules simples trouve sa forme physique. Puisqu’elles sont des éléments reproductibles à l’infini, celles-ci représentent idéalement les structures primaires d’une chaîne de production où les anciens concepts de ‘’lieu’’ et d’‘’espace’’ n’ont plus de place.[8] »
Alger entre de plain pied dans ce débat ! Le plan « Obus » de Le Corbusier pour la capitale algérienne constitue la tentative théorique la plus achevée pour introduire un nouveau statut du sol qui mettrait fin à l’anarchie de l’accumulation foncière et qui rendrait le sol disponible pour une réorganisation unitaire de la ville[9]. L’architecture devient désormais un objet industriel, une « machine à habiter » selon la formule de Le Corbusier.
Ce plan devient le modèle théorique pour la génération d’architectes modernes exerçant en Algérie, notamment à la ville d’Alger. Au-delà du bâtiment dénommé « Aéro-habitat » sur les hauteurs du Télemly à Alger qui reste le plus proche de l’unité d’habitation[10] de l’architecte franco-suisse, nous pouvons voire d’autres expérimentions et variantes chez Zherfuss aux Champs de Manœuvre ou encore la cité du Plateau des Annassers des architectes Hanning et Daloz de l’agence du plan de 1955, comme on peut citer la cité la Concorde à Birmendrais, les Dunes d’El Harrach et la Cité des asphodèles à Ben Aknoun !
Avatar de la charte d’Athènes et caricature de ville
Voilà les trois faits historiques et théoriques à partir desquels la ville algérienne va évoluer au lendemain de l’indépendance du pays.
Beaucoup de lectures, comme celle de Ch. Benakezouh[11], soulignent à tort que « le système soviétique a certaines similitudes avec le système algérien[12] ». Cette lecture est induite par le caractère socialisant du discours idéologique de l’Algérie indépendante, mais, en réalité, la production de l’espace algérien est restée attachée au système français pour des raisons historiques évidentes et aussi pour des raisons politiques : « La loi du 31 décembre 1962 reconduit jusqu’à nouvel ordre la législation française », rappelle M.S. Dufresnne[13]. Ce nouvel ordre n’apparaîtra, en outre, qu’en 1971, après la loi portant Révolution agraire, mais surtout en 1974 avec la loi sur les Réserves foncières.
Pour saisir cette dynamique, « il faut se reporter à la situation française de 1945 aux années 1950 », écrit J. Jacques Deluz. « La reconstruction a favorisé le développement des grosses entreprises, des gros marchés de construction, des procédés de technologie industrielle appliqués au bâtiment ; la préfabrication devient le maître-mot du progrès (…). La notion de ‘’grand ensemble’’ s’impose rapidement; on passe des opérations de 100 à 200 logements à l’échelle des 1.000, 2.000, 5.000. Mais les besoins de la reconstruction tendent à se tarir, au moment même où la révolte se fait entendre en Algérie, colonie française: 1954, le déclenchement “officiel” de la Guerre de libération, 1955, 56, 57, développement de la lutte. La France prend conscience, non pas tellement de l’injustice coloniale mais des conséquences politiques et sociales d’un excès d’inégalité. Or cette conjoncture correspond à la baisse d’activité des grosses entreprises métropolitaines: le créneau est ouvert au moment propice pour expatrier les moyens d’études et de réalisations sur un pays où le retard de l’urbanisation est devenu facteur d’explosion sociale. En 1958, De Gaulle lance le plan de Constantine, qui confirme et développe ce moment spéculatif. L’ère des grands ensembles est ouverte en Algérie[14]. »
Le statut domanial de l’ensemble du sol urbain, devenu « bien vacant » aux premières années de l’indépendance, ainsi que l’héritage urbain et architectural, notamment celui du 20e siècle, ont favorisé les thèses de la Charte d’Athènes. Le paysage urbain algérien va être, dans ces conditions, profondément marqué par le modèle des grands ensembles. Il ne s’agissait donc pas de divorce avec la logique mise an place par la colonisation, mais de désaccouplement d’avec elle, note René Gallissot[15].
Cependant, cette urbanisation sous forme de « grands ensembles » n’est pas exclusive. D’autres formes d’urbanisation à partir de la parcelle continuent d’exister. Car, exception faite des biens vacants dévolus à l’Etat en 1966, le régime foncier a gardé les structures héritées des premières années de la colonisation jusqu’à 1971. Ces structures tirent leurs origines des grandes lois foncières coloniales : Sénatus-consulte (1863), loi Warnier, loi de 1873. Celles-ci ont été promulguées et introduites dans l’objectif de constituer la propriété privée et individuelle et de faciliter les transactions foncières au profit des colons. Cette privatisation du sol et son corolaire, sa libéralisation, se sont accompagnées, sur le plan de la morphologie urbaine et architecturale, du modèle urbain du 19e siècle. Celui-ci est construit autour de la parcelle à formes identiques dans un ilot rectangulaire à l’intérieure d’une grille orthogonale. Ce modèle est nourri, sur le plan économique, par la logique marchande, en vigueur en ce 19e siècle. Il correspond à l’âge du capitalisme triomphant sous l’hégémonie culturelle d’une bourgeoisie européenne conquérante[16] – et colonialiste dans le cas algérien. Comme le note Lewis Mumford, « la rue et le système d’îlots rectangulaires, projeté indéfiniment vers l’horizon, est l’expression universelle des lubies capitalistes (…) Chaque lot, étant de forme uniforme, devient une unité, comme une pièce de monnaie, capable d’évaluer en prêts et échange.[17] »
Cette forme d’urbanisation constitue une première phase dans l’émergence de la ville « moderne ». Il faut attendre la loi du 08/11/1971 portant sur la Révolution agraire pour voire un début de transformation de la structure foncière de l’Algérie indépendante. Bien qu’elle n’ait concerné que les terres agricoles, cette loi a annoncé une transformation des rapports à la terre, annonce qui sera concrétisée par l’ordonnance du 08/02/1974 sur les réserves foncières communales[18].
Cette ordonnance sera capitale en matière de législation sur l’urbanisme et de formes de gestion et de production de l’espace. Elle va indéniablement marquer l’évolution et la transformation de l’espace urbain algérien. L’objectif déclaré et indirect de la constitution de ces réserves est celui de dégager un support spatial aux investissements publics, locaux ou nationaux et de permettre l’accès à l’habitat à des couches sociales mal logées. Dans la pratique, cependant, elle ne fut assimilée qu’à un de ses aspects : les lotissements, destinés d’ailleurs non pas au « mal logés » mais aux couches aisées. « Dans l’esprit de cette législation », écrit A. Hafiane, « l’opération lotissement ne constitue, en fait, qu’un maillon secondaire d’un processus de restriction foncière, dont la finalité est la maîtrise de l’espace, et un moyen d’orienter la production de l’habitat dans un cadre planifié d’accession au logement familial. Mais en tout état de cause, ce sera autour de l’opération lotissement que se cristallisera la problématique foncière.[19] »
Il s’avère donc que l’objectif direct, justifié par la pratique relevée par A. Hafiane, est réduit à un transfert du sol urbain de la propriété domaniale vers la propriété privée et la création d’un marché foncier[20], sans projet alternatif sur le plan de la morphologie urbaine. Cette lecture se confirme par le caractère de « cession » des terres au lieu d’une « concession » conformément à l’esprit de l’ordonnance[21]. D’autres lois qui vont dans le même sens verront le jour jusqu’à la loi d’orientation foncière du 18 novembre 1990, qui a libéralisé le foncier urbain ; libéralisation larvée qui trouve dans les avatars de la « Charte d’Athènes » l’expression pour une caricature de ville.
Le contrôle de la ville passe par le contrôle de sa morphologie
A travers ces lignes, nous avons essayé de montrer le lien qui existe entre les mécanismes d’occupation du sol et la forme urbaine. Les premiers obéissent à des considérants socio-économiques. La seconde est de l’ordre de l’architecture et de l’esthétique. L’enjeu est de taille. Une évolution hasardeuse des deux sphères explique, en partie, la crise que vit la ville algérienne.
En tout état de cause, toute action juridique sur le sol relève de choix politiques qui obéissent à des logiques sociales et historiques et qui concernent toute la société. Ces mécanismes politico-économiques peuvent accélérer ou freiner les processus d’aménagement du territoire et de production de l’espace bâti. Ils peuvent même avoir des effets néfastes sur l’espace si la ville leur est assujettie. Sur le plan morphologique, la formation de l’espace urbain suit sa propre logique et a ses propres exigences, en subissant et en intégrant les forces qui s’y exercent d’une manière directe où indirecte. Pour pouvoir agir sur elle, il est plutôt indiqué de poser d’abord la question de la forme urbaine et de la ville dans son ensemble environnemental, penser ensuite les conditions sociales et économiques nécessaires pour sa réalisation. C’est, au fait, renverser la démarche actuelle dans laquelle les enjeux économiques se substituent aux enjeux de l’espace urbain.
La question de la parcelle comme unité de base que nous avons évoquée plus haut nous renvoie à celle des tissus urbains et des imbrications de leurs différentes parties. Elle nous renvoie également à la question des voies et des parcours et à leur corollaire, l’espace public, qui distribuent la parcelle et ordonnent le bâti. Est ainsi posé le problème de la production et de la gestion de l’espace public qui doit être sous le contrôle intransigeant des pouvoirs publics.
(*) Nadir Djermoune enseigne l’architecture à l’Université de Blida.
Notes
[1] Le même constat est fait par d’autres critiques, notamment : Paolo COLARROSSI, « La forme des villes d’Algérie », in Algérie et signe de permanence, Alger/Rome, EPAU/Centro analisi social Projetti Srl, 1993, pp 9-32, ou encore, J. Jacques DELUZ, La croissance d’Alger, de la ville extensive à la ville en réseau Uniformité ou diversité, discontinuités ou continuités, article consultésur www.Planum.net (The European Journal of Planning).
[2] M. MEGHLAOUI était ministre de l’Habitat en 1994. Cette déclaration a été faite au quotidien le Matin du 29 octobre 1994.
[3] A. ROSSI, L’architecture de la ville, Paris : éd. L’Equerre, 1978, p. 198.
[4] Ibid.
[5] J. BEINART, Form and Application in the Nineteenth Century City, in, Rethinking XIXth Century City, S/D de Attilio Petruccioli, Cambridge : édit. Aga Khan Program for Islamic Architecture,1998, pp. 13- 27.
[6] M. TAFURI, Projet et utopie, Paris : éd. Dunod, 1979.
[7] Ibid., p. 95.
[8] Ibid., p. 87.
[9] Sur le passage de Le Corbusier à Alger, il est nécessaire, pour les écoles d’architecture algériennes, de faire encore des recherches. Aujourd’hui encore, la lecture de M. Tafuri, dans Projet et utopie reste la plus lucide et la plus clairvoyante.
[10] Le Corbusier a construit des cité appelées « unités d’habitations » en France, à Marseille, Rezé, Breiy, Firminy, qui ont connu des sorts très contrastés, la contestation (Marseille), l’adoption (Rezé), l’abandon (Firminy) et la démolition évité de justesse (Briey). Voire sur ce sujet G. MONIER, Le Corbusier, les unités d’habitation en France, Paris : édit. Belin-Hersher, 2002. Le bâtiment de l’Aéro-Habitat à Alger est proche de ce modèle.
[11] Ch. BENAKEZOUH, les réserves foncières, Alger : O.P.U. 1990.
[12] Ibid, p. 45.
[13]M. S. DUFRESNE, Alger, 1830,1986 ; Stratégies et enjeux urbains, Paris : édit. Recherche sur les civilisations, 1986, p. 117.
[14] J. Jacques DELUZ, op. cit. P.1
[15] R. GALLISSOT, « L’économie coloniale dans l’entre-deux guerres », in : Histoire de l’Algérie à la période coloniale. 1830-1962,S/D de A. Bouchène, J.-P. Peyroulou, O.S. Tengour, S. Thénault, Paris/Alger : La Découverte/Barzakh, 2012, pp. 363-368.
[16] Voir à ce propos, Ch. MORAZE, Les bourgeois conquérants, Bruxelles : édit. Complexe, 1985.
[17] L. MUMFORD, The City in History, London :Secker and Warburg, 1961, p.421.
[18] Ch. BENAKZOUH, op. cit., p .127.
[19] A. HAFIANE, Les défis à l’urbanisme.L’exemple de l’habitat illégal à Constantine, Algr : OPU, 1989, p .127.
[21] Ch. BENAKZOUH, op. cit., p. 47.